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Auteur | Le village féodal paratien |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Et c'est donc sous les hurlements de la foule en délire que, à l'invite du Seigneur MOWD, les garçons de piste écartèrent les rideaux qui dévoilèrent au public les combattants.
En un instant, le silence ce fit ; d'une façon si saisissante que les chroniqueurs, qui chroniquaient l'évènement pour les chroniques sportives ou d'actualité, écrivirent tous « Soudain, il y eût un gros blanc ». Puis, petit à petit, comme un trille qui va crescendo, comme un mirage qu'on n'a pas vu arriver en rase-mottes, un immense éclat de rire emplit l'assistance ! ![]() ![]() ![]() Ce ne fut qu'après 10 bonnes minutes d'hilarité absolue et générale, que les chroniqueurs, plus prompts, par habitude professionnelle, à retrouver suffisamment de sérieux pour se relever de dessous la table où ils avaient roulé et à retourner à leurs tablettes, purent écrire, en se tenant les côtes d'une seule main, et en s'arrêtant toutes les trois lettres pour pouffer un peu : « Or donc, il s'était avéré que le sieur Corsaire avait dit : Citation:Et celui-ci s'était donc présenté à la joute avec son bateau ! » Effectivement, on pouvait voir le fier navire, piteusement couché sur le flanc, sur l'herbe rase du champ qui servait de terrain au tournoi ; juché à califourchon sur l'artimon, presqu'à l'horizontale, se trouvait Ar Corsaire, qui faisait tournoyer son sabre d'abordage en criant «Hardi, matelots ! Montez-moi ces roulettes ! Et plus vite que ça, où je vous ferai donner de la garcette !» Face à cette vision peu commune, l'assistance ne pouvait contenir son hilarité, et on entendait parfois, au milieu des spasmes hilares, une voix essoufflée qui essayait de réaliser : « ![]() ![]() ![]() ![]() Même le cheval d'AndréRaider se tordait de rire … ![]() |