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Auteur
Le froissartage est-il encore utile dans la pratique du scoutisme?
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Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
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Réside à : Lyon
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Merci Trident, c'est très clair maintenant !
Génial !

(dommage que je n'ai plus l'occasion de tresser des hamacs, mais je suis sûr que la page servira à d'autres)
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  Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
irdnael
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2 questions que je me pose:

- il est plus facile (oui ou non ?) de percer ou fendre à diamètre égal du bouleau vert que du chène ou du chataignier coupé depuis 1 an ou 2.

- dans mon idée le froissartage est lié à un camp de 3 semaines au moins, le brélage mieux adapté à un camp de 14 jours.

D'accord pas d'accord ?
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trident
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Nous a rejoints le : 28 Fév 2009
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Bon, je n'ai jamais coupé du chêne (allez blâmer les rois de France et d'Angleterre qui nous les ont tous chipés pour leurs bateaux) ou du châtaignier. Par contre le bouleau, je connais. Mais je ne saurais comparer leur dureté. Ce qui est clair à mes yeux, il sera plus facile de travailler un bois dur vert qu'un bois dur sec.

14 jours de camp, ça commence à être une bonne longueur. Au bout de 7 jours de camp, les brelages en sisal d'une table sont nécessairement à refaire. Alors pour 14 jours de camp, c'est belote et rebelote. Je dirais qu'il ne faut pas hésiter à s'investir dans le froissartage pour un camp de 14 jours, d'autant plus ce que Grizzly et Buffle disent au niveau de la rapidité d'exécution.
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  Je suis ex-ASC, ex-FSE  Profil de trident  Message privé      Répondre en citant
buffle_m
Bovidae
  
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Réside à : ROANNE
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Citation:
Le 2011-03-15 18:26:00, irdnael a écrit :

2 questions que je me pose:

- il est plus facile (oui ou non ?) de percer ou fendre à diamètre égal du bouleau vert que du chène ou du chataignier coupé depuis 1 an ou 2.


Oui, il est plus facile de travailler du bouleau (Très bel arbre J'adore ! ) que du chène ou du chataigner.


Citation:
- dans mon idée le froissartage est lié à un camp de 3 semaines au moins, le brélage mieux adapté à un camp de 14 jours.

D'accord pas d'accord ?


Ben non, pas d'accord. Comme dit Trident, 14 jours de camp, ça commence à être une bonne longueur. Mort de Rire
Le brêlage est adapté pour un camp de louveteau ou un mi-camp ou un camp ittinérant.
14/15 jours de camps, c'est la moyenne de la majorité des unités de France et le froissartage est très bien approprié.

Par contre, il faut réaliser ce qui est réalisable et ne pas surévaluer ses capacités au risque de ne pas finir.

Euh?? Pourquoi tu poses ces questions?
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  Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
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Réside à : Lyon
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Le chataigner frais c'est de la balle, ça se coupe facilement si je ne me trompe. Du sec je ne sais pas, je dirai que ça reste cool.
Le chêne en revanche, à éviter.

Mes camps scouts ont toujours durés entre 14 et 20 jours. Il ne me serait jamais venu à l'esprit de ne pas faire de froissartage lors d'un camp de 15 jours.
En revanche, dans un camp de 15 jours, il peut être utile de rappeler aux scouts que la tente surélevée n'est pas le seul moyen de bien dormir, et qu'elle peut concentrer ses efforts sur d'autres installations.
Pour un camp de 14 jours, je ne fais que 2 jours d'install (au lieu de 3), et en 2 jours (pleins), on a largement le temps de faire, sans ficelle :
  • Table de repas
  • Table à feu
  • Coin cuisine + vaisselier
  • Feuillets
  • oratoire
  • Portique d'entrée et aire propre et dégagée (bon ok pour ficelle sur celui-là, réalisé par les plus jeunes)
  • Terrassement pour la tente et couche de confort + rigoles

    avec 7 scouts dont deux jeunes scouts peu performants.
  • 72
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      Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
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    Nous a rejoints le : 13 Fév 2008
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    Réside à : ROANNE
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    Citation:
    Le 2011-03-15 21:11:00, Zebre a écrit :

    Le chataigner frais c'est de la balle, ça se coupe facilement si je ne me trompe. Du sec je ne sais pas, je dirai que ça reste cool.


    Le chataigner se fend très très mal et il est très dense. Donc lourd. Sourire Donc, à ne pas utiliser pour faire un mât, par exemple.

    Par contre, il est très résistant. Idéal pour la construction de tente surélevée, paserelle.
    73
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    Citation:
    Le 2011-03-15 19:57:00, trident a écrit :

    14 jours de camp, ça commence à être une bonne longueur. Au bout de 7 jours de camp, les brelages en sisal d'une table sont nécessairement à refaire. Alors pour 14 jours de camp, c'est belote et rebelote.


    Je suis pas d'accord, en tant que guide nos camp durent 14 jours, et même les tentes surélevées tienne 15 jours!!!! (pas de mi-bois, on les attache direct à l'arbre)
    74
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      Je suis SUF  Profil de Ecureuil des Innocents  Message privé      Répondre en citant
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    Réside à : Désert sud Africain
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    Pour informations, voilà un article sur l'une des revues des Scouts de Doran sur la performance des bois :


    image redimensionnée



    image redimensionnée


    J'aurais bien aimé le mettre plus au propre mais là j'ai pas trop le temps...
    Un arbre qui se fend très bien, c'est l'accacia, pratique pour faire des clés sur les tables.
    75
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    Réside à : ROANNE
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    Oui, mais là, ce tableau est très intéressant, mais n'explique en rien pour les construction en froissartage.

    Ce tableau est bien pour les différents feux pratiqués, c'est tout...
    76
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    Réside à : Désert sud Africain
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    Ben si un peu comme même :
    La qualité du bois est intéressante.

    D : bois dur : difficile à travailler
    Chêne - chataigner - orne - frêne - hêtre - accacia - charme - noyer ...
    Par contre, sa dureté permet que les installations peuvent durer très longtemps, le bois moisit lentement et on peut s'en servir pour des constructions dans l'eau.

    T : bois très tendre, facile à travailler
    platane - érable - tremble - peuplier - tilleul - olne - marronier ...
    Le désavantage c'est que là, le bois moisit plus vite.

    R : bois résineux : embêtant à travailler Sourire
    Mélèze, épicéa, pin, sapin...
    Généralement, ces arbres sont droits mais la résine est agaçante pour travailler, surtout pour ceux qui coupent du bois vert. Il moisit aussi très vite dans l'eau.

    77
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    Ah!? Ben il faut le deviner, car il explique mieux pour la cuisine ou les différents feux que pour les installations.

    Je peux te faire un tableau bien plus complet et mieux expliquer sur l'utilité des différentes essences pour la construction des installs. Parce que là, ce n'est pas très explicite. (mis à part l'explication de ton dernier post Clin d'oeil )
    78
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      Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
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    Et elle était bien la devinette?

    Ca tombe de partout
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      Je suis GHR (indépendant)  Profil de Suricate M.  Voir le site web de Suricate M.  Message privé      Répondre en citant
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    Euuuh... Quelle devinette? Moi pas avoir compris... Clin d'oeil
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      Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
    Blizzard
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    S'il est de moins en moins utilisé, quoique...

    Il n'est pas inutile de l'apprendre et de le maîtriser, il peut servir tout au long de sa vie et pas seulement où on croit.
    81
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    Lynx Pacifique
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    Dans les troupes que j'ai fréquentée (sauf dans deux postes pionniers où l'on préférait la tige filetée et la clé de douze !)on a toujours préféré pour les installations le froissartage au matelotage, mais sans s'interdire ce dernier, qui a aussi ses vertus pédagogiques ( à quoi ça servirait d'apprendre les noeuds si ça ne restait que de l'apprentissage sans mise en pratique...)
    Le froissartage demande manifestement plus de précision, de rigueur et, à ce titre participe à l'amour du travail bien fait (le scout ne fait rien à moitié). Je passe bien sûr sur la solidité plus grande et les arguments développés plus haut, que je partage assez.
    Un peu plus technique certes, mais c'est comme ça qu'on apprend à aimer le bois, à faire preuve d'imagination pour adapter sa technique à ce qu'on a dans la tête... et à comprendre comment tient le vieux meuble qu'on a hérité de la grand-mère!
    L'année dernière, pour empêcher les moutons de mon voisin de venir continuellement brouter les fleurs que ma petite femme avait plantées, j'ai été couper du bois et fabriqué une barrière avec la technique "tenons-mortaises" pratiquée pendant toutes mes années de scoutisme (oui, j'avoue, j'ai conservé plane, hachette, tarière et ciseaux à bois à portée de main). Un paysan du coin, quand il a vu ça, m'a demandé qui avait fabriqué cette barrière "à l'ancienne". Il n'en revenait pas...
    C'est comme le feu: on peut bien sûr s'en passer en utilisant systématiquement le camping-gaz (ne rigolez-pas, j'ai vu des unités, tiens, les mêmes que celles qui utilisaient des boulons qui n'avaient recours qu'à ça)mais faire sa cuisine sur feu de bois, c'est aussi mesurer que tout ne vient pas en appuyant sur un bouton, comme à la maison, que tout demande un minimum d'effort, d'apprentissage, de patience.
    Bref, une éducation de nos boys qui découvrent à l'occasion ce qu'est la vraie vie...
    Bon, vous l'avez compris, je suis un passionné inconditionnel du froissartage, alors peut-être pas tout à fait objectif.
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      Je suis SDF  puis SUF et FSE !  Profil de Lynx Pacifique  Message privé      Répondre en citant
    laricio
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    l'art de faire des choses simples avec les moyens du bord. Tu prends le bois que tu trouves sur place et dont personne ne veut, et tu en fais - ou tu essayes - d'en faire ton chef d'oeuvre de l'instant présent. Rien que ce plaisir gratuit vaut le coup de l'apprentissage. Mais encore plus, favorable à la construction de l'esprit.
    83
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      Je suis FSE puis SUF  Profil de laricio      Répondre en citant
    Blizzard
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    Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
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    Patientez...

    Voici les premières pages d'un ouvrage jamais paru, intitulé Construire au camp (un des titres possibles).


    INTRODUCTION
    Tous, nous avons plus ou moins longtemps séjourné dans la nature, si la plupart se sont limités à ces terrains équipés peu ou prou d’intallations modernes afin de recevoir des campeurs, d’autres par choix ou obligation ont installé leurs pénates là où elles n’existent pas. Lorsque la villégiature se prolonge, tôt ou tard chacun ressent le manque de confort ; alors, quelques uns s’ingénient à trouver des subsituts à son absence, en fabriquant, avec ce dont ils disposent, tout ce qui facilite le quotidien. Les moyens mis en œuvre sont en général restreints, car liés aux modes de transport.

    Lorsque les pionniers se fixaient sur un site, ils parvenaient à construire leur demeure et ses dépendances avec un outillage rudimentaire, mais surtout sans avoir particulièrement étudier la construction. Il est vrai que ces hommes, en grande majorité issus de la campagne, vivaient dans une certaine autarcie et étaient capables de faire face à toutes sortes de situations sans toujours faire appel aux professionnels. Donc, ne devant, en grande partie, compter que sur eux-même, ils savaient par nécessité faire une foule de choses et se transmettaient de génération en génération ce savoir et une manière de faire, sans pour autant être en mesure d’expliquer pourquoi ils procédaient de la sorte.

    Ce livre décrit le travail du bois, des méthodes simples de constructions avec ce matériau, les principales installations utilitaires d’un camp et explique quelles sont les contraintes à respecter. Il démontre, qu’avec un peu de bon sens, de savoir faire, de soin et quelques règles d’arithmétique, il est possible de construire de façon durable, à l’instar de nos prédécesseurs qui nous ont laissé des réalisations toujours debout après plusieurs siècles. Très souvent ces bâtisseurs n’étaient nullement architectes ou ingénieurs.
    Il aidera à faire bien, utile, beau et solide avec peu de moyens, tout en garantissant la sécurité des bâtisseurs et des usagers.

    CONSTRUIRE

    AVANT PROPOS

    Lorsque la durée du stationnement se prolonge au-delà de deux ou trois jours, il est agréable d’améliorer le confort du cantonnement avec des installations pratiques.
    Ce confort, quoique rustique, n’est pas une conception luxueuse de la vie en plein air. Quand les conditions climatiques sont défavorables, particulièrement la pluie ou le froid, il rend le séjour moins pénible. Mais, pour réellement en profiter, le temps consacré aux constructions doit être le plus court possible.
    Les installations doivent avoir certaines qualités :
    - fonctionnelles ;
    - utiles ;
    - adaptées aux besoins de tous ;
    - pratiques ;
    - faciles et rapides à construire ;
    - faciles et rapides à démonter ;
    - solides ;
    - esthétiques et intégrées le plus possible au paysage.

    À éviter impérativement :
    - l’inutile pompeux ;
    - le gigantisme prétentieux.

    En plus de leur fatuité, elles ont le gros défaut de gaspiller inutilement une matière première devenant de plus en plus rare : le bois.

    L’ EXCÈS NUIT EN TOUT ET LE MIEUX EST L’ ENNEMI DU BIEN.

    ----------------------

    Construire pour le bien-être de tous est à la fois simple et compliqué. Personne ne s’improvise bâtisseur. Certes, il est possible d’obtenir des résultats tangibles de façon empirique, mais ils sont rarement durables et n’offrent pas toute la sécurité d’utilisation requise.

    Se servir et servir les outils paraît toujours évident aux profanes. Leur mauvais usage amène immanquablement à de piètres réalisations et souvent à l’accident, hélas!

    Il en est de même pour les constructions. Il y a une énorme différence entre la cabane qui sert un ou deux après-midis par semaine pour y jouer aux indiens, et celle dans laquelle on passe plusieurs nuits au chaud et au sec, sans risquer qu’elle s’écroule sur ses habitants.


    Avant de se lancer dans leur élaboration, il faut se poser la question suivante : combien de temps vont elles réellement servir ?

    En effet, si on prend un camp d’une durée moyenne de 21 jours, nous devons en retrancher :
    ? 1 journée pour aller au camp ;
    ? 3 ou 4 journées consacrées aux installations ;
    ? 1 journée pour les démonter ;
    ? 1 journée pour nettoyer le camp ;
    ? 1 journée pour le retour.
    Le total est de 6 ou 7 jours.

    Il reste donc 14 ou 15 jours, desquels il faut encore déduire les journées passées hors du camp : raids de classes, explorations régionales, excursions diverses, etc.
    Ces considérations freinent logiquement les ambitions grandioses des amateurs de colossal, qui devraient se poser cette autre question : lesquelles sont indispensables ?
    Plus pessimistes ou moins courageux, d’autres prétendront qu’il n’est pas nécessaire de se fatiguer autant pour si peu en profiter.

    Il est évident que dans de telles conditions, personne ne ferait jamais rien !

    En conséquence, le but est de rendre le séjour plus agréable grâce à un minimum de confort.

    Quelques règles essentielles.
    L’application des principes suivants contribue, dans une large mesure, à la réussite d’un camp :
    — ne faire qu’avec ses moyens, que pour ce qui est nécessaire au bien de tous ;
    — si l’usage de l’installation présente plus d’inconvénients que d’avantages, celle-ci est inutile ;
    — l’aspect esthétique compte. Des installations doivent être agréables à regarder : il faut faire beau quand c’est possible.

    Toujours éviter :
    — de ne rien faire, sous prétexte que ça n’en vaut pas la peine ;
    — les risques inutiles ;
    — le superflu et le gaspillage.

    Toutefois, souvenez-vous que les constructions réalisées ne sont pas la finalité d’un camp. Elles agrémentent simplement le quotidien. C’est peu et c’est beaucoup à la fois.

    (Si la suite vous intéresse, faites le savoir.)

    84
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    Fauvette Bxl
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    En Gelbique, la location des prairies se fait le plus souvent par quinzaine, lesquels sont réduits d'un à trois jours, si la maîtrise décide d'un pré-camp, parfois nécessaire pour souder une haute patrouille et/ou procéder à l'abattage et au charriage du bois destiné aux constructions.

    Les programmes doivent donc, en général, inclure :

    - 1/2 jour de voyage (2 jours, si la dernière partie de trajet se fait sous forme de hike)
    - 2 à 3 jours d'installation et constructions
    - 1 journée olympique
    - 1 journée concours cuisine
    - 1 éventuelle journée BA (interne ou externe)
    - 2 à 3 jours de hike en patrouille, avec ou sans jeu inter-patrouille
    - 1 à 2 jours de hike de classe(s) et/ou préparation des promesses
    - 1 à 2 jours de démontage et nettoyage (en général 1 jour et 1/2)

    restent encore à caser :
    - la journée des promesses
    - une éventuelle visite des parents (si possible le dernier jour ...)
    - un ou deux jeu(x) de nuit
    - une veille de nuit, auprès du feu
    - une nuit pour les "totoches" (mais je n'ai rien dit ...)

    Deux semaines risquent ainsi de passer plus que fort vite ...


    85
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    Grizzly_90
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    Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort !
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    Citation:
    Le 2011-07-28 17:59:00, Blizzard a écrit :

    (Si la suite vous intéresse, faites le savoir.)

    Bien sûr... Sourire
    86
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    buffle_m
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    Réside à : ROANNE
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    Affirmatif, on veut la suite.... Très très intéressant.... Clin d'oeil
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      Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
    Lynx Pacifique
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    Réside à : Arcueil
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    C'est sur, de bonnes installs améliorent la qualité de vie du reste du camp. Ça doit donc rester pratique.
    Mais aussi, dans les buts du scoutisme, il y a "habileté manuelle": le froissartage est donc un moyen d'exercer et de cultiver cette habileté. Les installs se doivent donc d'être belles .

    Et puis quelle fierté pour ce garçon (ou cette fille) de 13/14 ans de se prouver qu'il est capable de construire de ses mains une table capable de supporter le poids de 7 de ses congénères sans s’effondrer, ou un pont sur un ruisseau. Il suffit de voir l'éclat qui brille dans son œil quand il regarde son "chef-d’œuvre" pour se dire que cette activité est une composante essentielle d'un bon camp.
    Pour ma part, j'ai toujours photographié les installs que j'avais faites et j'avoue qu'il m'arrive parfois de ressortir les clichés de l'époque pour les regarder.
    88
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    Blizzard
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    …suite.


    I LE MATÉRIAU BOIS


    1. TABLES DES PROPRIÉTÉS TECHNOLOGIQUES


    Ces tables ne comportent que seize essences. Il est inutile d’en donner davantage, bien qu’il en existe beaucoup plus en France : on sortirait du cadre de ce livre.
    Les essences choisies ne tiennent pas compte des variétés voisines, car elles ont des propriétés très proches de l’espèce décrite.
    Les variétés, arbustives, ornementales et fruitières ne sont pas ou peu utilisées pour les constructions de camp : nous ne les avons donc pas mentionnées.

    Les tables donnent rapidement les renseignements nécessaires à la bonne utilisation des espèces, pour telle ou telle application, en fonction de leurs propres particularités.

    Une table simplifiée, ne comportant que le sciage, la fissilité et la finition, est jointe en annexe.

    Enfin, deux tables supplémentaires concernent la durabilité, l’une pour les bois immergés, l’autre pour ceux exposés à l’air.


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    (Désolé pour les fautes dans les cases.)


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    À suivre…

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    2. STRUCTURE INTERNE

    Sans détailler les différences qui existent entre les résineux et les feuillus, le bois se compose de cellules dont la taille varie avec les saisons (bois de printemps et bois d’été) et les espèces.
    La coupe transversale d’une tige montre successivement de l’extérieur vers l’intérieur.



    Le liège ou écorce, composé vers l’extérieur de cellules mortes. Ayant perdu son élasticité, il se fissure, se crevasse ou se craquelle plus ou moins avec l’âge. Chez certaines espèces, il s’en va par plaques (platane).

    Le cambium de l’écorce, il génère celle-ci.

    Le liber ou phloème. Partie profonde de l’écorce, il assure la conduction de la sève élaborée.

    Le cambium : c’est une couche très mince ; quand on écorce une tige encore vivante, il est généralement vert clair. Il génère le bois ou xylème.

    Le bois. Il se compose d’une partie claire appelée aubier et d’une plus sombre appelée bois parfait, bois de cœur ou duramen. Chez certaines espèces, le contraste de teinte entre l’aubier et le duramen est peu marqué. Elles comportent toutes deux des cercles concentriques : ce sont les cernes annuels. Leur couleur est différente, la plus claire est le bois de printemps à grosses cellules, plus tendre que le bois d’été. La plus colorée à petites cellules est le bois d’été, plus dur que le bois de printemps. Le bois présente également des rayons appelés rayons ligneux ou rayons médullaires. Ils favorisent la fente si le séchage se fait trop rapidement.


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    Au centre de la tige se trouve la moelle ; chez les vieux arbres, elle a disparu, laissant la place à un canal vide.

    L’aubier est inférieur en qualité au bois de cœur. Chez certaines espèces, il est très peu durable : on le supprime en scierie.

    Le contraste de teinte des cernes annuels entre le bois de printemps et le bois d’été est parfois peu perceptible à l’œil nu : exemple, le bouleau.
    Le comptage des cernes annuels permet de déterminer l’âge d’un arbre ou d’une branche.

    La croissance se fait de l’intérieur vers l’extérieur. Il y a évidemment plus de cernes annuels à la base du tronc que sur les rameaux sommitaux. Cette croissance oriente le fil du bois. Il se couche lorsqu’il est frotté dans le sens de la pousse. Il accroche dans l’autre sens. On peut comparer la pousse à l’enfilage, l’un dans l’autre, de tubes de diamètres croissants et de longueurs décroissantes.
    La structure n’est pas homogène : on y trouve des défauts comme les nœuds (ce sont les départs de pousse des branches), qui l’affaiblissent.
    Les conditions climatiques, le lieu de pousse et les agressions diverses modifient la qualité du bois : notamment les agressions animales (insectes xylophages, oiseaux perceurs, ongulés qui mangent l’écorce), végétales (gui, lierre, champignons) ou humaines (exploitation de la résine ou du liège), qui le dégradent. L’intervention humaine peut aussi l’améliorer (culture, greffes, traitements fongicides, etc.).

    Les bois poussant sur les versants ombragés ou au nord ont une structure interne plus serrée. Quoique plus malingres d’aspect, ils sont plus durs et de meilleure qualité.
    Moins hauts que ceux poussant en forêt, les arbres isolés ont une couronne plus étalée et un tronc plus court et trapu.

    En forêt, chaque arbre fait de l’ombre à ses voisins, mais chacun « veut » la plus grande part de lumière et cherche à pousser plus haut que les autres. C’est pourquoi leur tronc est plus droit, plus mince, plus élancé, et leur houppier moins étendu que ceux des sujets isolés. C’est en exploitant cette lutte vers la lumière que l’on crée les futaies.

    À suivre…



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    Salut Blizzard,

    quel est cet ouvrage jamais paru, pourtant si complet ? Quelle est son histoire ?
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    C'est un livre technique que j'ai écris, jamais proposé à un éditeur, je l'ai en réserve avec beaucoup d'autres.

    C'est aussi simple que ça.
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    3. RÈGLES D’ABATTAGE

    1. On cherche le penchant naturel de l’arbre pour définir le sens de la chute ou l’axe dans lequel il risque le moins d’abîmer ses voisins en tombant ou de s’y encrouer.

    2. Dans cet axe, une zone de sécurité est délimitée. Sa largeur va croissante du pied de l’arbre à un peu au-delà de sa hauteur supposée, projetée au sol.

    ? Personne ne doit s’y trouver pendant l’abattage.

    3. L’aire de travail est dégagée.

    4. L’arbre est coupé le plus près possible du sol. La quantité de bois laissée entre les coupes s’appelle la charnière : elle oriente la chute en retenant un peu le pied. Attention, elle peut se briser d’un seul coup en faisant sauter le tronc ou se fendre en l’écuissant. Des cordages judicieusement disposés pour orienter la chute aideront cette phase délicate et dangereuse et évitera son encrouage.

    6. Afin d’éviter le pourrissement prématuré de la souche par le cœur, on la pare, en la retaillant, si nécessaire, en biseau simple ou double. Le parage empêche l’eau de pluie d’y stagner et lui permet de s’écouler librement.

    7. Le tronc est débarrassé de son houppier (ensemble des branches) ; cette opération s’effectue par l’extérieur de la ramure et par en dessous, en progressant vers le tronc et la cime.

    ABATTAGE À LA COGNÉE
    Il est parfois nécessaire d’abattre des arbres de gros diamètre. Ce travail est exécuté par des personnes compétentes, qui connaissent parfaitement les techniques des bûcherons et le maniement de leurs outils. La sécurité, la pratique et la force qu’il réclame le réserve exclusivement aux adultes ou à des pré-adultes suffisamment robustes et initiés.
    Les dimensions réduites de la hachette ne la destinent pas à cette tâche. La hache ou la cognée sont donc plus appropriées.
    Le principe de coupe est le même qu’avec la hachette (cf. La Hachette , « Étude du mouvement » et « Utilisation correcte », dans l‘ouvrage consacré aux outils.). Seuls, les mouvements diffèrent un peu. Plutôt qu’une explication fastidieuse, nous invitons le lecteur à se reporter aux illustrations correspondantes .
    Moins fatigantes qu’une action en force, la régularité et la précision des gestes sont d’un meilleur rendement.
    La taille de l’outil et l’ampleur des gestes font parfaitement comprendre l’intérêt d’une aire de travail dégagée autour du pied de l’arbre.


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    NETTOYAGE
    Le chantier terminé doit être nettoyé.

    Les copeaux sont balayés, entassés puis brûlés. La sciure subit le même traitement.

    4. DÉBIT

    Quand c’est possible, le bois est abattu hors sève, c’est-à-dire en hiver ? de novembre à mars ? et pendant la lune descendante (dernier quartier), puis on le laisse sécher avec ses feuilles ; ce procédé permet d’en tirer toute la sève, donnant ainsi au bois une meilleure résistance aux insectes.
    En revanche, on l’écorce plus facilement quand il est gorgé de sève ; à cette fin, on l’abat en période de lune montante (premier quartier).

    Après l’abattage, le fût débarrassé de son houppier et de ses racines prend le nom de grume.


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    Cette grume est alors débitée en tronçons qui prennent en partant du bas le nom de bille (s) de pied exempte (s) d’amorces de branches ; parmi les billes de pied, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Enfin, les surbilles de qualité moindre avec amorces de branches.


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    Un tronc ayant conservé des moignons de branches prend le nom de chicot.

    BON À SAVOIR


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    PETIT LEXIQUE


    ARONDE, n. fém. Vieux nom de l’hirondelle.

    BILLE, n. fém. Tronçon de grume de longueur variable, destinée à être équarrie. Billes de pied : portions de tronc immédiatement au-dessus du sol exemptes d’amorces de branches ; parmi elles, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Surbilles : situées au dessus des billes de pied, mais de qualité moindre et avec amorces de branches.

    BILLON, n. masc. Tronçon de bois cylindrique de longueur et diamètre inférieurs à la bille. Petite bille. Pièce de bois cylindrique courte et épaisse. Syn. : rondin.

    BILLOT, n. masc. Pièce de bois tiré d’un tronçon de bille et servant de martyr pour le fendage du bois de chauffe et à façonner grossièrement certains bois d’œuvre.

    BIQUETTE, n. fém. Fam : chevalet de sciage.

    BÛCHE, n. fém. Tronçon de bois cylindrique ou refendu, de longueur et de grosseur variables, destiné à être brûlé.

    BÛCHER, n. masc. Tas de bois prêt à être brûlé. Lieu où est entreposé le bois de chauffage

    BÛCHERONNAGE, n. masc. Coupe d’arbres, effectuée par le bûcheron en forêt. Il comporte aussi l’ébranchage des arbres abattus pour faciliter le transport et la manutention des grumes.

    CHARPENTERIE, n. fém. Ensemble des techniques consistant à façonner et à assembler le bois destiné à réaliser l’ossature (charpente) des constructions.

    CHICOT, n. masc. Tronc sur lequel il reste des moignons de branches.

    COGNÉE, n. fém. Hache à fer étroit muni d’un long manche droit ou galbé, servant à abattre les arbres et à dégrossir le bois.

    CORDE, n. fém. Mesure de volume de bois valant environ deux stères (3,84 m3). Bois de corde : bois de faible diamètre mis en stère et destiné à être brûler.

    COUPE, n. fém. Abattage des arbres pour leur exploitation. Coupe claire : coupe sévère clairsemant les arbres. Coupe sombre : coupe épargnant suffisamment d’arbres pour laisser de l’ombre.

    COURONNE, n. fém. Ensemble des branches et du feuillage. Syn. : houppier.

    ÉCOT, n. masc. Tronçon de branche restant sur le tronc d’un arbre mal élagué.

    ÉCUISSER, v. tr. Lorsque le tronc d’un arbre se fend ou éclate au moment où il s’abat : il s’écuisse.

    EFFEMELLER, v. tr. Ôter d’une forêt, d’un bois, les sujets morts ou mauvais.

    ENCROUÉ, ÉE, adj. Arbre qui en tombant s’est pris dans les branches d’un autre et qui y reste emmêlé.

    ENCROUER, v. tr. S’encrouer : un arbre qu’on abat et qui se prend les branches dans celles de ses voisin sans pouvoir s’en dégager : s’encroue.

    ÉHOUPER ou ÉHOUPPER, v. tr. Couper le houppier, le sommet d’un arbre. Syn. : étêter, écimer.

    ÉQUARRI, E, adj. Bois usiné de section carrée ou rectangualire. Les dimensions de la section comme la longueur des pièces correspondent à des normes de construction selon leur destination. Dans ce cas, on parle de bois normalisés.

    ÉQUARRIR, v. tr. Donner une section carrée ou rectangulaire à des bois cylindriques.

    FASCINE, n. fém. Petit fagot très serré constitué de branchettes dont le diamètre est inférieur à celui d’un doigt.

    FEUILLARD, n. masc. Lien plat en métal, en matière plastique ou en bois.

    FEUILLARDIER, n. masc. Ouvrier saisonnier qui fait des feuillards. Activité en voie de disparition.

    FORESTAGE, n. masc. Tous les travaux d’entretien, de gestion et d’exploitation de la forêt.

    FROISSARTAGE, n. masc. Technique de construction simple avec des moyens simples inventée pendant les années 1930 par Michel FROISSART.

    FÛT, n. masc. Partie du tronc la plus droite possible, dépourvue de branches, située entre le sol et le houppier.

    FUTAIE, n. fém. Forêt dont les arbres sont exploités lorsqu’ils ont atteint une grande hauteur. Haute futaie : forêt arrivée à toute sa hauteur, ses sujets ont plus de 100 ans. La futaie s’obtient en laissant pousser serrés les arbres, car devant lutter pour aller chercher la lumière au-dessus de l’ombre que leur font leurs voisins, ils deviennent plus grands et plus droits.

    GABION, n. masc. Panier sans fond destiné à retenir des matériaux. Il peut être fixé au sol ou mobile. Abri construit avec la technique du gabionnage ou avec des gabions.

    GABIONNAGE, n. masc. Technique consistant à retenir un matériau par un treillis de branches maintenu par des piquets.

    GRUME, n. fém. Nom donné, après l’abattage, au tronc débarrassé de son houppier et de ses racines, mais ayant conservé son écorce. Écorce laissée sur le bois coupé.

    HOUPPIER, n. masc. L’ensemble des branches d’un arbre dont le tronc est nu. Par extension arbre dont on a coupé toutes les branches du tronc pour ne laisser subsister que celle du sommet ou cime.

    LIERNE, n. fém. Pièce de bois liant en diagonal deux pièces de bois parallèles. Deux liernes croisées forment une croix de saint André.

    LONGRINE, n. fém. Pièce de bois longitudinale et horizontale d’une construction où viennent s’appuyer à angle droit les traverses et en diagonale les liernes.

    MARTYR, n. masc. Pièce de bois placée sous une autre destinée à protéger le tranchant de l’outil quand celle-ci est façonnée ou percée.

    MASCARET, n. masc. Brusque surélévation des eaux se produisant dans certaines embouchures de fleuves au moment de la marée montante et progressant rapidement vers l’amont sous la forme d’une vague déferlante plus ou moins haute au-dessus du niveau normal du cours d’eau.

    PALIS, n. masc. Ensemble des poteaux ou des piquets d’une palissade, d’une clôture.

    PERCHIS, n. masc. Espace planté de jeunes arbres très droits ne dépassant pas 25 cm de diamètre et de 15 à 20 ans d’âge. Synonyme : gaulis.

    P. H, n. masc. Initiales de Paraboloïde - Hyperbolique, figure géométrique en courbes, réalisée à l’aide de cordelette, destinée à décorer une construction.

    PLATELAGE, n. masc. Plancher généralement horizontal, d’une charpente, d’une construction : Platelage d’un pont.

    STÈRE, n. masc. Mesure de cubage du bois contenu dans un mètre cube. Avec des bois non équarris (cylindriques), sa masse et son volume réels ne correspondent pas à cette unité, en raison des vides laissés entre les pièces qui varient selon leur diamètre et le mélange éventuel d’essences de densité différente. Par analogie : pile parallélépipèdique composée de bûches d’un mètre de long.

    TABLIER, n. masc. Plate-forme supérieure d’un pont supportant la chaussée.

    TAILLIS, n. masc. et adj. Bois coupés à intervalles réguliers constitués d’arbres de faible dimension obtenus de rejets de souches et de drageons. Les taillis sont coupés tous les 15 ou 20 ans pour la production de charbon de bois.

    TOUT-VENANT, n. masc. invar. Tout ce qui se présente, qui vient. Matériaux non sélectionnés, ni triés.

    TRAVERSE, n. fém. Pièce de bois liant et soutenant à angle droit plusieurs pièces de bois ou métalliques parallèles de plus grande longueur : Traverses d’un pont, traverses de chemin de fer.

    XYLOPHAGE, n. et adj. Qui mange du bois. Le termite est xylophage.

    À suivre...






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    laricio
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    Bravo, impressionnant, demandes donc à Zèbre si ce ne serait pas une bonne idée de faire des pages site et non plus Forum, ce serait plus facilement consultable et tirable que de chercher dans les fuseaux.
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    Il serait même plus profitable que tu le publies.
    Je suis persuadé, vu qu'il y a le texte et les dessins, que tu peux le publier pour pas trop cher. Apres, je ne connais pas non plus les tarifs des éditeurs...

    Blizzard, as tu eu mon MP? Grand sourire
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      Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
    Blizzard
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    Oui, oui Buffle, c'est pour ça qu'il faut que nous en parlions.

    Avec les éditeurs, il ne faut pas en être de sa poche, c'est à eux de financer et de prendre les risques. Quand on voit ce que touche l'auteur sur le prix de vente d'un livre, moins les charges sociales obligatoires... Mort de Rire

    Merci de ton intérêt.
    96
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      Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
    Zebre
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    Ayant fait publier un livre, je peux en parler un peu.

    Les maison d'éditions à compte d'éditeur ne prennent presque jamais de risque. Les grandes maisons en France se contentent de publier des noms déjà connus (célébrités ou ouvrages ayant déjà un succès dans un autre pays). Les seules maisons intéressantes sont les éditions "de niche" : éditeurs régionaux ou cible précise.
    Là, ce sont les scouts, mais aussi les baroudeurs et les amoureux du bois. Il y en a quelques uns. Le livre est assez technique, peu ludique, je pense qu'il sera difficile de trouver un éditeur.

    Tu peux trouver des éditeurs à compte d'auteur qui te lancent pour 200 € (ce qui n'est pas cher payé), selon le nombre de page (mais avec des graphismes, ça peut monter plus cher).
    Mais il faudra faire ta promo toi-même, et je doute que ce forum y suffise. Cependant, si tu te fais référencer dans les boutiques scoutes et au vieux campeur, tu peux déjà assurer quelques ventes. A toi de calculer le nombre à vendre pour être remboursé de tes frais, puis pour gagner de l'argent (si c'est ton but; compter 10 à 15% de marge pour l'auteur en édition à compte d'auteur)

    Ca demande de l'énergie pour vendre ton livre, mais il est de belle qualité apparemment.

    Pour mettre des pages sur le site, pourquoi pas, si j'ai le courage de faire les pages techniques promis depuis des années.
    Mais scoutopédia fait bien l'affaire aussi. Après, tu ne peux pas poster des images sur scoutopedia et en rester propriétaire, je crois.
    97
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