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Auteur
Le froissartage est-il encore utile dans la pratique du scoutisme?
Suricate M.
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Réside à : Désert sud Africain
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Le froissartage est un très bon moyen pédagogique scout :

- Le sens du concret et l'habileté manuelle (l'un des 5 buts du scoutisme)

Il fait du scout un dégourdi qui sait utiliser ses doigts. Bien sûr il n'y a pas que çà, mais quand on fait des installations, on est content du résultat obtenu.
En insistant sur le développement de l’habileté manuelle, de l’esprit pratique, du travail avec ses mains, le scoutisme favorise le développement d’autres qualités humaines qui, sans lui, risqueraient de rester enfouies. Il épanouit, équilibre et enrichit la personnalité.

- la responsabilité (l'un des 5 moteurs du scoutisme)

Dans la patrouille, il n'y a pas que le CP qui travaille ou son second. Chaque membre de la patrouille doit assumer sa part de responsabilités. Le succès de la patrouille repose sur le sens des responsabilités de chacun de ses membres. Si un seul patrouillard n'accomplit pas sa tâche, c'est toute la patrouille qui s'en ressentira. Le concours des installations est un très bon moyen de se responsabiliser et responsabiliser ses scouts.

Cette épreuve fait aussi sortir 2 autres buts du scoutisme :
- le système des patrouilles
- l'intérêt
... et un autre but : le sens de Dieu : le remercier de nous avoir donné des mains pour bien s'en servir (et après tout, c'est aussi le métier de Saint Joseph), et le remercier de savoir se surpasser dans les épreuves et de vaincre la mauvaise humeur. (quand on se rate dans des installations par exemple.

Je pense très franchement que le froissartage en installation est indispensable pour un camp.


voilà des articles sur le froissartage
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  Je suis GHR (indépendant)  Profil de Suricate M.  Voir le site web de Suricate M.  Message privé      Répondre en citant
isari
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De tout façon le brelage, ça ne sert plus à rien. Maintenant, les scouts sont passés au scoutisme 2.0 :
- jeu vidéo l'après-midi
- cuisine au micro-onde le soir, si possible pizza
- veillé aux phares de voiture
- jeu de nuit après une nuit de sommeil dans un vrai lit
- réveil à 10h

ok Je sors
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Grizzly_90
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Citation:
Le 2011-03-10 05:44:00, trident a écrit :

Mi-bois et cheville => oui, c'est du langage que j'ai déjà vu qui correspond exactement à l'encavure et au goujon! Quoi que des fois, ici on parle de tenon et de mortaise. Dans tous les cas, on sait qu'on a deux pièces de bois sculptée et une tige pour les tiendre ensemble Grand sourire


Un assemblage par tenon-mortaise, c'est çà :



Un mi-bois chevillé, ou encavure goujonnée, pour nos frères d'Outre-Atlantique, c'est çà :



Pas pareil ! Clin d'oeil
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trident
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Citation:
Le 2011-03-11 07:02:00, Old GIlwellian a écrit :

Question : que fait on après le camp avec la ficelle en sisal, comment défait-on les nœuds (surtout sur un camp de moins de dix jours) ? Que fait-on si la ficelle ou la corde est en synthétique ?
La corde en sisal, ce n'est pas récupérable (ça s'effiloche trop). Donc lorsque le camp est terminé, on coupe tout au couteau / à la hache et on récupère tous ces bouts de corde que l'on met dans un sac poubelle ou que l'on brûle.

Je n'ai jamais utilisé de la corde synthétique pour faire mes brelages, car n'étant pas "élastique", il est pratiquement impossible de serrer les tours et les noeuds. Cela explique peut-être pourquoi dans certaines troupes que leurs brelages ne tienent pas Grand sourire. Mais de là à vouloir récupérer cette corde synthétique pour un prochain camp, faut vraiment motivé et être patient!


Citation:
Le 2011-03-11 11:42:00, Zebre a écrit :

C'est quoi la technique du triangle ??
La technique du triangle est une technique de tressage pour faire un lit. Euh, bon, j'essaie d'expliquer, sans support visuel.

  • On fait d'abord le cadre du(des) lit(s) => rectangulaire.

  • À l'une des extrémité des transversales (la largeur), on y attache la corde, collée sur la perche qui fait la longueur.

  • On amène la bobine jusqu'à l'autre extrémité (l'autre transversale) en longeant la perche. On fait demi tour sur la transversale, sans faire de noeud, sans faire de tour mort. Et on repart au point de départ en espaçant cette nouvelle ligne de la première. On fait ainsi plusieurs va-et-viens jusqu'à ce qu'on arrive à être collé à l'autre perche (longueur). À la fin, ça ressemble à un rouleau.

  • On réparti les lignes pour avoir une même distance entre chaque ligne.

  • Un aller-retour compte pour deux lignes.
    Le nombre de ligne doit être un multiple de 3 + 2.
    Par exemple, un bon lit comportera au moins 17 lignes (15+2 => ok). En deça, les triangles (le tressage) seront pas mal gros. Donc, plus on fait de lignes, plus on réduit la taille des triangles et donc plus ça fait un tressage de qualité (mais ça prend plus de temps - et à un certain point, ça devient inutile).

  • Toutes les lignes (rouleaux) sont constituées de la même corde.
    Quand on fait les aller-retour, il ne faut pas trop tendre la corde, ni l'avoir trop molle. Si c'est trop tendu dès le départ, on sera incapable de faire le tressage jusqu'aux pieds, car la technique consiste en de l'auto-serrage, ce qui fait qu'on a un lit bien tendu. Il est donc important à cette étape de doser la tension entre chaque ligne pour qu'elle soit le plus identique possible aux autres. Cela s'acquiert avec le temps!

  • Les "rouleaux" maintenant installés, on est prêt à débuter le tressage.
    Le tressage se fait dans le sens de la largeur; donc on attache la corde sur la perche de la longueur, collé à la tête ou au pied.

  • On prend les trois premières lignes et on y fait un tour barré d'une demi-clé. On tente de collé le plus possible le noeud à la perche (longueur). Le premier noeud (triangle) est important. S'il est trop éloigné de la perche, ça va faire un gros trou tout le long de la perche et on va être obligé de rafistoler en passant une autre ligne pour fermer ces trous.

  • On prend ensuite les trois prochaines lignes et on répète l'opération.

  • À la fin, il ne restera que deux lignes. C'est normal.
    On fait de même pour ces deux lignes, en prenant soin de collé le plus possible le noeud à la perche (longueur). Ensuite on vient faire un tour mort sur la perche (longueur) en s'éloignant de la première ligne de tressage. Et on repart le tressage.
    On prend à nouveau trois lignes: les deux lignes collées plus la troisième formeront le premier triangle et ainsi de suite. À la fin de cette deuxième ligne, il y aura encore et toujours deux lignes restantes. Il est important de faire les noeuds à intervalles réguliers.

  • Au fur et à mesure qu'on forme les triangles (qui peuvent avoir l'aspect de rectangle si on espace plus les lignes de tressage), étant donné que les lignes "rouleaux" sont sollicitées en diagonale, cela les tend. Donc rendu à l'autre extrémité (aux pieds si on a commencé à la tête), il peut devenir ardu de fermer les triangles.

  • Contrairement aux lignes "rouleaux", le tressage n'a pas besoin d'être fait d'un trait avec la même corde (bonjour le tapon qu'on doit tirer à chaque noeud!). Il est cependant brillant d'avoir une longueur suffisante pour au moins terminer une ligne de tressage.
    Quand on fait le tour mort pour s'éloigner et amorcer une nouvelle ligne de tressage, il est une bonne chose de faire un batelier (cabestan). Si la corde lâche sur une ligne de tressage, elle n'affectera pas les autres lignes. Même si la corde lâche entre deux triangles, ce ne sera pas toute la ligne qui se déserrera, car les noeuds sont pas pire auto-bloquant.

  • Le type de corde à privilégier sera synthétique avec une certaine élasticité (jersey). Être au dépourvu, la sisal peut faire, mais le lit va craquer de partout dès que le scout va bouger dedans. Et bien qu'au début le tressage peut être bien tendu, il ramollira inexorablement, mais sans pour autant lâcher!
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Incroyable... Je cherche dans mes photos un lit tressé et je n'en trouve pas!!! Va bien falloir que je vous en fasse un en modèle réduit et que je le photographie Grand sourire

Si on a le temps et qu'on a accès à du bois vert, sans hésitation il faut privilégier le froissartage, car définitivement, c'est de loin "plus meilleur mieux" que le brelage. Mega top !

Non seulement c'est plus écologique, mais ça fait découvrir aux jeunes l'art de travailler avec le bois.

Pour le noeud qui "barre" les trois lignes... Je tente une explication: dans une main, on tient la corde servant au tressage (partant de la perche - longueur). De l'autre, on pince les trois premières lignes. La corde fait le tour des trois lignes (par-dessus). Revenu à son point de départ (par en-dessous), elle passe par-dessus elle-même (croise à 90° comme une demi-clé) et repasse par en-dessous des trois lignes. Et on continue avec les trois prochaines lignes.

Je tente mes "talents" de dessinateur (sic) en Word (re-sic!) pour tenter de vous montrer le "noeud".

Les parties pointillés de la corde passent sous les trois lignes.
La partie rouge passe par-dessus le bout bleu.

noeud pour le tressage en triangle des lits

Le tressage des lits avec la technique du triangle est vraiment formidable pour avoir une belle planche tendue, sachant que personnellement, la posture dans le hamac n'est pas mon fort!
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Suricate M.
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Pour informations, voilà un article sur l'une des revues des Scouts de Doran sur la performance des bois :


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J'aurais bien aimé le mettre plus au propre mais là j'ai pas trop le temps...
Un arbre qui se fend très bien, c'est l'accacia, pratique pour faire des clés sur les tables.
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Et elle était bien la devinette?

Ca tombe de partout
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…suite.


I LE MATÉRIAU BOIS


1. TABLES DES PROPRIÉTÉS TECHNOLOGIQUES


Ces tables ne comportent que seize essences. Il est inutile d’en donner davantage, bien qu’il en existe beaucoup plus en France : on sortirait du cadre de ce livre.
Les essences choisies ne tiennent pas compte des variétés voisines, car elles ont des propriétés très proches de l’espèce décrite.
Les variétés, arbustives, ornementales et fruitières ne sont pas ou peu utilisées pour les constructions de camp : nous ne les avons donc pas mentionnées.

Les tables donnent rapidement les renseignements nécessaires à la bonne utilisation des espèces, pour telle ou telle application, en fonction de leurs propres particularités.

Une table simplifiée, ne comportant que le sciage, la fissilité et la finition, est jointe en annexe.

Enfin, deux tables supplémentaires concernent la durabilité, l’une pour les bois immergés, l’autre pour ceux exposés à l’air.


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(Désolé pour les fautes dans les cases.)


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À suivre…

[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:40 ]
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3. RÈGLES D’ABATTAGE

1. On cherche le penchant naturel de l’arbre pour définir le sens de la chute ou l’axe dans lequel il risque le moins d’abîmer ses voisins en tombant ou de s’y encrouer.

2. Dans cet axe, une zone de sécurité est délimitée. Sa largeur va croissante du pied de l’arbre à un peu au-delà de sa hauteur supposée, projetée au sol.

? Personne ne doit s’y trouver pendant l’abattage.

3. L’aire de travail est dégagée.

4. L’arbre est coupé le plus près possible du sol. La quantité de bois laissée entre les coupes s’appelle la charnière : elle oriente la chute en retenant un peu le pied. Attention, elle peut se briser d’un seul coup en faisant sauter le tronc ou se fendre en l’écuissant. Des cordages judicieusement disposés pour orienter la chute aideront cette phase délicate et dangereuse et évitera son encrouage.

6. Afin d’éviter le pourrissement prématuré de la souche par le cœur, on la pare, en la retaillant, si nécessaire, en biseau simple ou double. Le parage empêche l’eau de pluie d’y stagner et lui permet de s’écouler librement.

7. Le tronc est débarrassé de son houppier (ensemble des branches) ; cette opération s’effectue par l’extérieur de la ramure et par en dessous, en progressant vers le tronc et la cime.

ABATTAGE À LA COGNÉE
Il est parfois nécessaire d’abattre des arbres de gros diamètre. Ce travail est exécuté par des personnes compétentes, qui connaissent parfaitement les techniques des bûcherons et le maniement de leurs outils. La sécurité, la pratique et la force qu’il réclame le réserve exclusivement aux adultes ou à des pré-adultes suffisamment robustes et initiés.
Les dimensions réduites de la hachette ne la destinent pas à cette tâche. La hache ou la cognée sont donc plus appropriées.
Le principe de coupe est le même qu’avec la hachette (cf. La Hachette , « Étude du mouvement » et « Utilisation correcte », dans l‘ouvrage consacré aux outils.). Seuls, les mouvements diffèrent un peu. Plutôt qu’une explication fastidieuse, nous invitons le lecteur à se reporter aux illustrations correspondantes .
Moins fatigantes qu’une action en force, la régularité et la précision des gestes sont d’un meilleur rendement.
La taille de l’outil et l’ampleur des gestes font parfaitement comprendre l’intérêt d’une aire de travail dégagée autour du pied de l’arbre.


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NETTOYAGE
Le chantier terminé doit être nettoyé.

Les copeaux sont balayés, entassés puis brûlés. La sciure subit le même traitement.

4. DÉBIT

Quand c’est possible, le bois est abattu hors sève, c’est-à-dire en hiver ? de novembre à mars ? et pendant la lune descendante (dernier quartier), puis on le laisse sécher avec ses feuilles ; ce procédé permet d’en tirer toute la sève, donnant ainsi au bois une meilleure résistance aux insectes.
En revanche, on l’écorce plus facilement quand il est gorgé de sève ; à cette fin, on l’abat en période de lune montante (premier quartier).

Après l’abattage, le fût débarrassé de son houppier et de ses racines prend le nom de grume.


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Cette grume est alors débitée en tronçons qui prennent en partant du bas le nom de bille (s) de pied exempte (s) d’amorces de branches ; parmi les billes de pied, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Enfin, les surbilles de qualité moindre avec amorces de branches.


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Un tronc ayant conservé des moignons de branches prend le nom de chicot.

BON À SAVOIR


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PETIT LEXIQUE


ARONDE, n. fém. Vieux nom de l’hirondelle.

BILLE, n. fém. Tronçon de grume de longueur variable, destinée à être équarrie. Billes de pied : portions de tronc immédiatement au-dessus du sol exemptes d’amorces de branches ; parmi elles, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Surbilles : situées au dessus des billes de pied, mais de qualité moindre et avec amorces de branches.

BILLON, n. masc. Tronçon de bois cylindrique de longueur et diamètre inférieurs à la bille. Petite bille. Pièce de bois cylindrique courte et épaisse. Syn. : rondin.

BILLOT, n. masc. Pièce de bois tiré d’un tronçon de bille et servant de martyr pour le fendage du bois de chauffe et à façonner grossièrement certains bois d’œuvre.

BIQUETTE, n. fém. Fam : chevalet de sciage.

BÛCHE, n. fém. Tronçon de bois cylindrique ou refendu, de longueur et de grosseur variables, destiné à être brûlé.

BÛCHER, n. masc. Tas de bois prêt à être brûlé. Lieu où est entreposé le bois de chauffage

BÛCHERONNAGE, n. masc. Coupe d’arbres, effectuée par le bûcheron en forêt. Il comporte aussi l’ébranchage des arbres abattus pour faciliter le transport et la manutention des grumes.

CHARPENTERIE, n. fém. Ensemble des techniques consistant à façonner et à assembler le bois destiné à réaliser l’ossature (charpente) des constructions.

CHICOT, n. masc. Tronc sur lequel il reste des moignons de branches.

COGNÉE, n. fém. Hache à fer étroit muni d’un long manche droit ou galbé, servant à abattre les arbres et à dégrossir le bois.

CORDE, n. fém. Mesure de volume de bois valant environ deux stères (3,84 m3). Bois de corde : bois de faible diamètre mis en stère et destiné à être brûler.

COUPE, n. fém. Abattage des arbres pour leur exploitation. Coupe claire : coupe sévère clairsemant les arbres. Coupe sombre : coupe épargnant suffisamment d’arbres pour laisser de l’ombre.

COURONNE, n. fém. Ensemble des branches et du feuillage. Syn. : houppier.

ÉCOT, n. masc. Tronçon de branche restant sur le tronc d’un arbre mal élagué.

ÉCUISSER, v. tr. Lorsque le tronc d’un arbre se fend ou éclate au moment où il s’abat : il s’écuisse.

EFFEMELLER, v. tr. Ôter d’une forêt, d’un bois, les sujets morts ou mauvais.

ENCROUÉ, ÉE, adj. Arbre qui en tombant s’est pris dans les branches d’un autre et qui y reste emmêlé.

ENCROUER, v. tr. S’encrouer : un arbre qu’on abat et qui se prend les branches dans celles de ses voisin sans pouvoir s’en dégager : s’encroue.

ÉHOUPER ou ÉHOUPPER, v. tr. Couper le houppier, le sommet d’un arbre. Syn. : étêter, écimer.

ÉQUARRI, E, adj. Bois usiné de section carrée ou rectangualire. Les dimensions de la section comme la longueur des pièces correspondent à des normes de construction selon leur destination. Dans ce cas, on parle de bois normalisés.

ÉQUARRIR, v. tr. Donner une section carrée ou rectangulaire à des bois cylindriques.

FASCINE, n. fém. Petit fagot très serré constitué de branchettes dont le diamètre est inférieur à celui d’un doigt.

FEUILLARD, n. masc. Lien plat en métal, en matière plastique ou en bois.

FEUILLARDIER, n. masc. Ouvrier saisonnier qui fait des feuillards. Activité en voie de disparition.

FORESTAGE, n. masc. Tous les travaux d’entretien, de gestion et d’exploitation de la forêt.

FROISSARTAGE, n. masc. Technique de construction simple avec des moyens simples inventée pendant les années 1930 par Michel FROISSART.

FÛT, n. masc. Partie du tronc la plus droite possible, dépourvue de branches, située entre le sol et le houppier.

FUTAIE, n. fém. Forêt dont les arbres sont exploités lorsqu’ils ont atteint une grande hauteur. Haute futaie : forêt arrivée à toute sa hauteur, ses sujets ont plus de 100 ans. La futaie s’obtient en laissant pousser serrés les arbres, car devant lutter pour aller chercher la lumière au-dessus de l’ombre que leur font leurs voisins, ils deviennent plus grands et plus droits.

GABION, n. masc. Panier sans fond destiné à retenir des matériaux. Il peut être fixé au sol ou mobile. Abri construit avec la technique du gabionnage ou avec des gabions.

GABIONNAGE, n. masc. Technique consistant à retenir un matériau par un treillis de branches maintenu par des piquets.

GRUME, n. fém. Nom donné, après l’abattage, au tronc débarrassé de son houppier et de ses racines, mais ayant conservé son écorce. Écorce laissée sur le bois coupé.

HOUPPIER, n. masc. L’ensemble des branches d’un arbre dont le tronc est nu. Par extension arbre dont on a coupé toutes les branches du tronc pour ne laisser subsister que celle du sommet ou cime.

LIERNE, n. fém. Pièce de bois liant en diagonal deux pièces de bois parallèles. Deux liernes croisées forment une croix de saint André.

LONGRINE, n. fém. Pièce de bois longitudinale et horizontale d’une construction où viennent s’appuyer à angle droit les traverses et en diagonale les liernes.

MARTYR, n. masc. Pièce de bois placée sous une autre destinée à protéger le tranchant de l’outil quand celle-ci est façonnée ou percée.

MASCARET, n. masc. Brusque surélévation des eaux se produisant dans certaines embouchures de fleuves au moment de la marée montante et progressant rapidement vers l’amont sous la forme d’une vague déferlante plus ou moins haute au-dessus du niveau normal du cours d’eau.

PALIS, n. masc. Ensemble des poteaux ou des piquets d’une palissade, d’une clôture.

PERCHIS, n. masc. Espace planté de jeunes arbres très droits ne dépassant pas 25 cm de diamètre et de 15 à 20 ans d’âge. Synonyme : gaulis.

P. H, n. masc. Initiales de Paraboloïde - Hyperbolique, figure géométrique en courbes, réalisée à l’aide de cordelette, destinée à décorer une construction.

PLATELAGE, n. masc. Plancher généralement horizontal, d’une charpente, d’une construction : Platelage d’un pont.

STÈRE, n. masc. Mesure de cubage du bois contenu dans un mètre cube. Avec des bois non équarris (cylindriques), sa masse et son volume réels ne correspondent pas à cette unité, en raison des vides laissés entre les pièces qui varient selon leur diamètre et le mélange éventuel d’essences de densité différente. Par analogie : pile parallélépipèdique composée de bûches d’un mètre de long.

TABLIER, n. masc. Plate-forme supérieure d’un pont supportant la chaussée.

TAILLIS, n. masc. et adj. Bois coupés à intervalles réguliers constitués d’arbres de faible dimension obtenus de rejets de souches et de drageons. Les taillis sont coupés tous les 15 ou 20 ans pour la production de charbon de bois.

TOUT-VENANT, n. masc. invar. Tout ce qui se présente, qui vient. Matériaux non sélectionnés, ni triés.

TRAVERSE, n. fém. Pièce de bois liant et soutenant à angle droit plusieurs pièces de bois ou métalliques parallèles de plus grande longueur : Traverses d’un pont, traverses de chemin de fer.

XYLOPHAGE, n. et adj. Qui mange du bois. Le termite est xylophage.

À suivre...






[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:43 ]
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... suite.


ASSEMBLAGE DU BOIS



Les assemblages permettent de solidariser entre elles les pièces de bois des parties constitutives d’une construction.


Pour assurer la liaison de ces assemblages, on utilise deux techniques :


1. Liaison souple


(à l’aide de cordes, de lianes ou d’écorces.)

Par brêlages

- brêlage droit ou carré pour des liaisons en croix à angle droit ;




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- brêlage diagonal pour des liaisons en « X » ou croix de saint André.




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Par rousture et surliure

- liaison des pièces bout à bout.




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Par tête de bigue

- pour la réalisation de trépieds.




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2. Liaisons rigides


Il existe deux types d’assemblages :

1. Assemblages à contact direct.

Les pièces à assembler ne subissent aucune prépara¬tion.

Avantage :
- rapides à réaliser.

Inconvénient :
- les épaisseurs ou les diamètres des pièces assemblées s’addition¬nent.

2. Assemblages à encastrement.

Ils se font à deux emplacements sur les pièces :

- en bout de pièce sous un angle variable selon les nécessités de la construction ;
- à une certaine distance des extrémités ou en milieu de pièce.

Les pièces à assembler sont modifiées par menuisage selon trois systèmes principaux d’encastrement :
1. Par mi-bois.
Ils sont faciles à réaliser et demandent peu d’outils.

2. Par enfourchement.
Ils demandent une connaissance technique certaine.

3. Par tenon et mortaise.
Ils demandent connaissance technique et précision.


Avantage :
- de par leur encastrement, les pièces assemblées n?ont que l’épaisseur de la pièce la plus grosse.

Inconvénient :
- plus longs à réaliser que les précédents.


3. Liaison rigide à l’aide de chevilles, vis, clous ou de boulons et d’écrous (voir plus loin).

[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:48 ]
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CORDAGES


L’important pour vous est de connaître leurs performances en fonction du textile que vous aurez choisi.
On utilise surtout des cordages, qu’on fabrique avec deux types de matériaux :

Fibres naturelles : sisal ou chanvre, parfois coton.
Avantages :
- les nœuds ne glissent pas ;
- elles sont peu sensibles aux ultra-violets ;
- l’usure est visible.

Inconvénients :
- sensibles à l’humidité, elles gonflent, s’étirent, perdent de leur résistance sous charge et pourrissent. Les nœuds mouillés sont difficiles à défaire ;
- craignent le gel ;
- résistent peu aux chaleurs élevées ou au feu et brûlent ;
- manquent d’élasticité. Si ce manque de dynamisme est parfois utile, il peut être aussi dangereux, en particulier lors d’assurage de personne ;
- faible coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- entretien fastidieux.

Fibres synthétiques : polypropylène, polyester, polyamide.
Avantages :
- imputrescibles ;
- insensibles à l’humidité, elles conservent pratiquement toutes leurs qualités même mouillées ;
- ne craignent pas le gel ;
- dynamiques (élasticité) ;
- fort coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- à diamètre égal, les cordages en fibres synthétiques sont deux à trois
fois plus résistants que ceux en fibres naturelles ;
- entretien facile.

Inconvénients :
- il faut doubler les nœuds, ils tiennent mal, parce que les fibres
synthétiques sont glissantes ;
- sensibles aux ultra-violets ;
- usure réelle peu visible ;
- résistent mal aux chaleurs élevées et au feu. Elles ramollissent puis fondent.

Les fibres synthétiques sont intéressantes pour les constructions immergées.

RÈGLE DU 1/10
Le diamètre des cordages destinés aux assemblages est au moins égal ou supérieur au 1/10 du diamètre des pièces à assembler.

Il est recommandé de se reporter au tableau d’utilisation suivant :

DIAMÈTRE DU CORDAGE DIAMÈTRE DES PIECES UTILISATIONS
5 mm 5 cm Claies, caillebotis.
10 mm 10 cm Mobilier de camp.
15 à 20 mm 15 à 20 cm Gros ouvrages.
et plus. et plus.

Pour déterminer la longueur de corde nécessaire à la réalisation d’un brêlage sur deux bûches de même diamètre, on applique la formule suivante : circonférence d’une des bûches x 18 + 10.

• Les cordages sont récupérés au démontage. ÉCONOMIE !

Quelques définitions
Résistance à la rupture
C’est la charge maximum que peut supporter le cordage avant de casser.

Ce n’est en aucun cas la charge d’utilisation, encore moins de sécurité.

Charges de sécurité
Il y en a deux :
- une pour les charges temporaires (tyrolienne, pont de singe, assurage d’une personne), elle est égale au 1/6 de la charge de rupture ;

- l’autre pour les charges permanentes (pont suspendu), elle est égale au 1/8 de la charge de rupture.

Rayon minimum de pliage
Lorsqu’on suspend une charge dans la ganse d’un cordage replié sur lui-même ou lorsqu’il est passé sur une poulie, le rayon de la pièce prise dans cette ganse ne doit jamais être inférieur à cinq fois le diamètre du cordage, en dessous la pliure se comporte comme un nœud. Un nœud diminue la résistance à la rupture de 50 à 60 %.

Les tables apportent des renseignements supplémentaires sur les performances des cordages, ils vous seront utiles le moment venu.


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