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Le froissartage est-il encore utile dans la pratique du scoutisme?
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…suite.

2. STRUCTURE INTERNE

Sans détailler les différences qui existent entre les résineux et les feuillus, le bois se compose de cellules dont la taille varie avec les saisons (bois de printemps et bois d’été) et les espèces.
La coupe transversale d’une tige montre successivement de l’extérieur vers l’intérieur.



Le liège ou écorce, composé vers l’extérieur de cellules mortes. Ayant perdu son élasticité, il se fissure, se crevasse ou se craquelle plus ou moins avec l’âge. Chez certaines espèces, il s’en va par plaques (platane).

Le cambium de l’écorce, il génère celle-ci.

Le liber ou phloème. Partie profonde de l’écorce, il assure la conduction de la sève élaborée.

Le cambium : c’est une couche très mince ; quand on écorce une tige encore vivante, il est généralement vert clair. Il génère le bois ou xylème.

Le bois. Il se compose d’une partie claire appelée aubier et d’une plus sombre appelée bois parfait, bois de cœur ou duramen. Chez certaines espèces, le contraste de teinte entre l’aubier et le duramen est peu marqué. Elles comportent toutes deux des cercles concentriques : ce sont les cernes annuels. Leur couleur est différente, la plus claire est le bois de printemps à grosses cellules, plus tendre que le bois d’été. La plus colorée à petites cellules est le bois d’été, plus dur que le bois de printemps. Le bois présente également des rayons appelés rayons ligneux ou rayons médullaires. Ils favorisent la fente si le séchage se fait trop rapidement.


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Au centre de la tige se trouve la moelle ; chez les vieux arbres, elle a disparu, laissant la place à un canal vide.

L’aubier est inférieur en qualité au bois de cœur. Chez certaines espèces, il est très peu durable : on le supprime en scierie.

Le contraste de teinte des cernes annuels entre le bois de printemps et le bois d’été est parfois peu perceptible à l’œil nu : exemple, le bouleau.
Le comptage des cernes annuels permet de déterminer l’âge d’un arbre ou d’une branche.

La croissance se fait de l’intérieur vers l’extérieur. Il y a évidemment plus de cernes annuels à la base du tronc que sur les rameaux sommitaux. Cette croissance oriente le fil du bois. Il se couche lorsqu’il est frotté dans le sens de la pousse. Il accroche dans l’autre sens. On peut comparer la pousse à l’enfilage, l’un dans l’autre, de tubes de diamètres croissants et de longueurs décroissantes.
La structure n’est pas homogène : on y trouve des défauts comme les nœuds (ce sont les départs de pousse des branches), qui l’affaiblissent.
Les conditions climatiques, le lieu de pousse et les agressions diverses modifient la qualité du bois : notamment les agressions animales (insectes xylophages, oiseaux perceurs, ongulés qui mangent l’écorce), végétales (gui, lierre, champignons) ou humaines (exploitation de la résine ou du liège), qui le dégradent. L’intervention humaine peut aussi l’améliorer (culture, greffes, traitements fongicides, etc.).

Les bois poussant sur les versants ombragés ou au nord ont une structure interne plus serrée. Quoique plus malingres d’aspect, ils sont plus durs et de meilleure qualité.
Moins hauts que ceux poussant en forêt, les arbres isolés ont une couronne plus étalée et un tronc plus court et trapu.

En forêt, chaque arbre fait de l’ombre à ses voisins, mais chacun « veut » la plus grande part de lumière et cherche à pousser plus haut que les autres. C’est pourquoi leur tronc est plus droit, plus mince, plus élancé, et leur houppier moins étendu que ceux des sujets isolés. C’est en exploitant cette lutte vers la lumière que l’on crée les futaies.

À suivre…



[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:41 ]
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Salut Blizzard,

quel est cet ouvrage jamais paru, pourtant si complet ? Quelle est son histoire ?
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C'est un livre technique que j'ai écris, jamais proposé à un éditeur, je l'ai en réserve avec beaucoup d'autres.

C'est aussi simple que ça.
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3. RÈGLES D’ABATTAGE

1. On cherche le penchant naturel de l’arbre pour définir le sens de la chute ou l’axe dans lequel il risque le moins d’abîmer ses voisins en tombant ou de s’y encrouer.

2. Dans cet axe, une zone de sécurité est délimitée. Sa largeur va croissante du pied de l’arbre à un peu au-delà de sa hauteur supposée, projetée au sol.

? Personne ne doit s’y trouver pendant l’abattage.

3. L’aire de travail est dégagée.

4. L’arbre est coupé le plus près possible du sol. La quantité de bois laissée entre les coupes s’appelle la charnière : elle oriente la chute en retenant un peu le pied. Attention, elle peut se briser d’un seul coup en faisant sauter le tronc ou se fendre en l’écuissant. Des cordages judicieusement disposés pour orienter la chute aideront cette phase délicate et dangereuse et évitera son encrouage.

6. Afin d’éviter le pourrissement prématuré de la souche par le cœur, on la pare, en la retaillant, si nécessaire, en biseau simple ou double. Le parage empêche l’eau de pluie d’y stagner et lui permet de s’écouler librement.

7. Le tronc est débarrassé de son houppier (ensemble des branches) ; cette opération s’effectue par l’extérieur de la ramure et par en dessous, en progressant vers le tronc et la cime.

ABATTAGE À LA COGNÉE
Il est parfois nécessaire d’abattre des arbres de gros diamètre. Ce travail est exécuté par des personnes compétentes, qui connaissent parfaitement les techniques des bûcherons et le maniement de leurs outils. La sécurité, la pratique et la force qu’il réclame le réserve exclusivement aux adultes ou à des pré-adultes suffisamment robustes et initiés.
Les dimensions réduites de la hachette ne la destinent pas à cette tâche. La hache ou la cognée sont donc plus appropriées.
Le principe de coupe est le même qu’avec la hachette (cf. La Hachette , « Étude du mouvement » et « Utilisation correcte », dans l‘ouvrage consacré aux outils.). Seuls, les mouvements diffèrent un peu. Plutôt qu’une explication fastidieuse, nous invitons le lecteur à se reporter aux illustrations correspondantes .
Moins fatigantes qu’une action en force, la régularité et la précision des gestes sont d’un meilleur rendement.
La taille de l’outil et l’ampleur des gestes font parfaitement comprendre l’intérêt d’une aire de travail dégagée autour du pied de l’arbre.


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NETTOYAGE
Le chantier terminé doit être nettoyé.

Les copeaux sont balayés, entassés puis brûlés. La sciure subit le même traitement.

4. DÉBIT

Quand c’est possible, le bois est abattu hors sève, c’est-à-dire en hiver ? de novembre à mars ? et pendant la lune descendante (dernier quartier), puis on le laisse sécher avec ses feuilles ; ce procédé permet d’en tirer toute la sève, donnant ainsi au bois une meilleure résistance aux insectes.
En revanche, on l’écorce plus facilement quand il est gorgé de sève ; à cette fin, on l’abat en période de lune montante (premier quartier).

Après l’abattage, le fût débarrassé de son houppier et de ses racines prend le nom de grume.


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Cette grume est alors débitée en tronçons qui prennent en partant du bas le nom de bille (s) de pied exempte (s) d’amorces de branches ; parmi les billes de pied, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Enfin, les surbilles de qualité moindre avec amorces de branches.


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Un tronc ayant conservé des moignons de branches prend le nom de chicot.

BON À SAVOIR


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PETIT LEXIQUE


ARONDE, n. fém. Vieux nom de l’hirondelle.

BILLE, n. fém. Tronçon de grume de longueur variable, destinée à être équarrie. Billes de pied : portions de tronc immédiatement au-dessus du sol exemptes d’amorces de branches ; parmi elles, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Surbilles : situées au dessus des billes de pied, mais de qualité moindre et avec amorces de branches.

BILLON, n. masc. Tronçon de bois cylindrique de longueur et diamètre inférieurs à la bille. Petite bille. Pièce de bois cylindrique courte et épaisse. Syn. : rondin.

BILLOT, n. masc. Pièce de bois tiré d’un tronçon de bille et servant de martyr pour le fendage du bois de chauffe et à façonner grossièrement certains bois d’œuvre.

BIQUETTE, n. fém. Fam : chevalet de sciage.

BÛCHE, n. fém. Tronçon de bois cylindrique ou refendu, de longueur et de grosseur variables, destiné à être brûlé.

BÛCHER, n. masc. Tas de bois prêt à être brûlé. Lieu où est entreposé le bois de chauffage

BÛCHERONNAGE, n. masc. Coupe d’arbres, effectuée par le bûcheron en forêt. Il comporte aussi l’ébranchage des arbres abattus pour faciliter le transport et la manutention des grumes.

CHARPENTERIE, n. fém. Ensemble des techniques consistant à façonner et à assembler le bois destiné à réaliser l’ossature (charpente) des constructions.

CHICOT, n. masc. Tronc sur lequel il reste des moignons de branches.

COGNÉE, n. fém. Hache à fer étroit muni d’un long manche droit ou galbé, servant à abattre les arbres et à dégrossir le bois.

CORDE, n. fém. Mesure de volume de bois valant environ deux stères (3,84 m3). Bois de corde : bois de faible diamètre mis en stère et destiné à être brûler.

COUPE, n. fém. Abattage des arbres pour leur exploitation. Coupe claire : coupe sévère clairsemant les arbres. Coupe sombre : coupe épargnant suffisamment d’arbres pour laisser de l’ombre.

COURONNE, n. fém. Ensemble des branches et du feuillage. Syn. : houppier.

ÉCOT, n. masc. Tronçon de branche restant sur le tronc d’un arbre mal élagué.

ÉCUISSER, v. tr. Lorsque le tronc d’un arbre se fend ou éclate au moment où il s’abat : il s’écuisse.

EFFEMELLER, v. tr. Ôter d’une forêt, d’un bois, les sujets morts ou mauvais.

ENCROUÉ, ÉE, adj. Arbre qui en tombant s’est pris dans les branches d’un autre et qui y reste emmêlé.

ENCROUER, v. tr. S’encrouer : un arbre qu’on abat et qui se prend les branches dans celles de ses voisin sans pouvoir s’en dégager : s’encroue.

ÉHOUPER ou ÉHOUPPER, v. tr. Couper le houppier, le sommet d’un arbre. Syn. : étêter, écimer.

ÉQUARRI, E, adj. Bois usiné de section carrée ou rectangualire. Les dimensions de la section comme la longueur des pièces correspondent à des normes de construction selon leur destination. Dans ce cas, on parle de bois normalisés.

ÉQUARRIR, v. tr. Donner une section carrée ou rectangulaire à des bois cylindriques.

FASCINE, n. fém. Petit fagot très serré constitué de branchettes dont le diamètre est inférieur à celui d’un doigt.

FEUILLARD, n. masc. Lien plat en métal, en matière plastique ou en bois.

FEUILLARDIER, n. masc. Ouvrier saisonnier qui fait des feuillards. Activité en voie de disparition.

FORESTAGE, n. masc. Tous les travaux d’entretien, de gestion et d’exploitation de la forêt.

FROISSARTAGE, n. masc. Technique de construction simple avec des moyens simples inventée pendant les années 1930 par Michel FROISSART.

FÛT, n. masc. Partie du tronc la plus droite possible, dépourvue de branches, située entre le sol et le houppier.

FUTAIE, n. fém. Forêt dont les arbres sont exploités lorsqu’ils ont atteint une grande hauteur. Haute futaie : forêt arrivée à toute sa hauteur, ses sujets ont plus de 100 ans. La futaie s’obtient en laissant pousser serrés les arbres, car devant lutter pour aller chercher la lumière au-dessus de l’ombre que leur font leurs voisins, ils deviennent plus grands et plus droits.

GABION, n. masc. Panier sans fond destiné à retenir des matériaux. Il peut être fixé au sol ou mobile. Abri construit avec la technique du gabionnage ou avec des gabions.

GABIONNAGE, n. masc. Technique consistant à retenir un matériau par un treillis de branches maintenu par des piquets.

GRUME, n. fém. Nom donné, après l’abattage, au tronc débarrassé de son houppier et de ses racines, mais ayant conservé son écorce. Écorce laissée sur le bois coupé.

HOUPPIER, n. masc. L’ensemble des branches d’un arbre dont le tronc est nu. Par extension arbre dont on a coupé toutes les branches du tronc pour ne laisser subsister que celle du sommet ou cime.

LIERNE, n. fém. Pièce de bois liant en diagonal deux pièces de bois parallèles. Deux liernes croisées forment une croix de saint André.

LONGRINE, n. fém. Pièce de bois longitudinale et horizontale d’une construction où viennent s’appuyer à angle droit les traverses et en diagonale les liernes.

MARTYR, n. masc. Pièce de bois placée sous une autre destinée à protéger le tranchant de l’outil quand celle-ci est façonnée ou percée.

MASCARET, n. masc. Brusque surélévation des eaux se produisant dans certaines embouchures de fleuves au moment de la marée montante et progressant rapidement vers l’amont sous la forme d’une vague déferlante plus ou moins haute au-dessus du niveau normal du cours d’eau.

PALIS, n. masc. Ensemble des poteaux ou des piquets d’une palissade, d’une clôture.

PERCHIS, n. masc. Espace planté de jeunes arbres très droits ne dépassant pas 25 cm de diamètre et de 15 à 20 ans d’âge. Synonyme : gaulis.

P. H, n. masc. Initiales de Paraboloïde - Hyperbolique, figure géométrique en courbes, réalisée à l’aide de cordelette, destinée à décorer une construction.

PLATELAGE, n. masc. Plancher généralement horizontal, d’une charpente, d’une construction : Platelage d’un pont.

STÈRE, n. masc. Mesure de cubage du bois contenu dans un mètre cube. Avec des bois non équarris (cylindriques), sa masse et son volume réels ne correspondent pas à cette unité, en raison des vides laissés entre les pièces qui varient selon leur diamètre et le mélange éventuel d’essences de densité différente. Par analogie : pile parallélépipèdique composée de bûches d’un mètre de long.

TABLIER, n. masc. Plate-forme supérieure d’un pont supportant la chaussée.

TAILLIS, n. masc. et adj. Bois coupés à intervalles réguliers constitués d’arbres de faible dimension obtenus de rejets de souches et de drageons. Les taillis sont coupés tous les 15 ou 20 ans pour la production de charbon de bois.

TOUT-VENANT, n. masc. invar. Tout ce qui se présente, qui vient. Matériaux non sélectionnés, ni triés.

TRAVERSE, n. fém. Pièce de bois liant et soutenant à angle droit plusieurs pièces de bois ou métalliques parallèles de plus grande longueur : Traverses d’un pont, traverses de chemin de fer.

XYLOPHAGE, n. et adj. Qui mange du bois. Le termite est xylophage.

À suivre...






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Bravo, impressionnant, demandes donc à Zèbre si ce ne serait pas une bonne idée de faire des pages site et non plus Forum, ce serait plus facilement consultable et tirable que de chercher dans les fuseaux.
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buffle_m
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Il serait même plus profitable que tu le publies.
Je suis persuadé, vu qu'il y a le texte et les dessins, que tu peux le publier pour pas trop cher. Apres, je ne connais pas non plus les tarifs des éditeurs...

Blizzard, as tu eu mon MP? Grand sourire
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Oui, oui Buffle, c'est pour ça qu'il faut que nous en parlions.

Avec les éditeurs, il ne faut pas en être de sa poche, c'est à eux de financer et de prendre les risques. Quand on voit ce que touche l'auteur sur le prix de vente d'un livre, moins les charges sociales obligatoires... Mort de Rire

Merci de ton intérêt.
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Ayant fait publier un livre, je peux en parler un peu.

Les maison d'éditions à compte d'éditeur ne prennent presque jamais de risque. Les grandes maisons en France se contentent de publier des noms déjà connus (célébrités ou ouvrages ayant déjà un succès dans un autre pays). Les seules maisons intéressantes sont les éditions "de niche" : éditeurs régionaux ou cible précise.
Là, ce sont les scouts, mais aussi les baroudeurs et les amoureux du bois. Il y en a quelques uns. Le livre est assez technique, peu ludique, je pense qu'il sera difficile de trouver un éditeur.

Tu peux trouver des éditeurs à compte d'auteur qui te lancent pour 200 € (ce qui n'est pas cher payé), selon le nombre de page (mais avec des graphismes, ça peut monter plus cher).
Mais il faudra faire ta promo toi-même, et je doute que ce forum y suffise. Cependant, si tu te fais référencer dans les boutiques scoutes et au vieux campeur, tu peux déjà assurer quelques ventes. A toi de calculer le nombre à vendre pour être remboursé de tes frais, puis pour gagner de l'argent (si c'est ton but; compter 10 à 15% de marge pour l'auteur en édition à compte d'auteur)

Ca demande de l'énergie pour vendre ton livre, mais il est de belle qualité apparemment.

Pour mettre des pages sur le site, pourquoi pas, si j'ai le courage de faire les pages techniques promis depuis des années.
Mais scoutopédia fait bien l'affaire aussi. Après, tu ne peux pas poster des images sur scoutopedia et en rester propriétaire, je crois.
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Des livres, j'en ai publié trois (dont un est toujours vendu par Carrick), je sais de quoi, il retourne. Et je n'ai pas encore touché les droits d'auteurs afférents, 12 ans après.

Je ne veux surtout pas être sur Scoutopédia.

Je tiens à rester propriétaire (propriété intellectuelle et droit moral sur l'utilisation) de mes textes et dessins., afin d'en faire profiter qui bon me semble. Et surtout que personne en tire un profit commercial sur mon dos. Déjà certaines choses d'un de mes précédents ouvrages sont sur la toile, sans mon accord. Pas eu un merci, rien. Je n'en attends pas de reconnaissance, mais c'est le plus élémentaire des savoir-vivre.

Pour les pages sur le site, c'est peut-être pour toi l'occasion de t'y mettre. Mort de Rire

Voilà.




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Buffle as tu reçu mes messages ?
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Oui, j'ai reçu un message. Mais je ne peux pas trop écrire en ce moment...
Fin de service 5h00. Je te répond sans faute dans la nuit ou très tôt demain matin.
En tout les cas, merci beaucoup. Clin d'oeil
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Ok pour les pages techniques, je vais voir comment m'y mettre, car effectivement la qualité de ce que tu proposes est motivante.
Et puis il y a d'autres trésors égarés sur ce forum (retrouvables grâce aux points techniques) que l'on pourrait mettre dans ces pages.

Faut que je m'y mette, c'est tout, mais comme tout le monde, j'ai plein de trucs sur le feu.
(et d'abord, je veux finir mon roman)
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C'est très intéressant et précis. Bravo.
Avec les différents sites de VPC scouts il y a peut-être moyen d'en distribuer quelques exemplaires.
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Bof, moi, je ne suis pas très fan de mettre cet œuvre sur le forum. Si ce n'est pas évident de le publier pour X ou Y raison, tu peux le publier sur CD et le vendre a celui qui est intéressé.
C'est quand même du travail. Et un forum, du jour au lendemain, peut disparaitre.
Enfin, ce n'est que mon avis. En tout cas, bravo Blizzard pour ce travail de précision.
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Fais suer deux heures de boulot qui ont dégagé. Ras le bol.
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Éh éh éh.... Ce sont les joies du forum.... Grand sourire

Bon courage en tout les cas.
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... suite.


ASSEMBLAGE DU BOIS



Les assemblages permettent de solidariser entre elles les pièces de bois des parties constitutives d’une construction.


Pour assurer la liaison de ces assemblages, on utilise deux techniques :


1. Liaison souple


(à l’aide de cordes, de lianes ou d’écorces.)

Par brêlages

- brêlage droit ou carré pour des liaisons en croix à angle droit ;




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- brêlage diagonal pour des liaisons en « X » ou croix de saint André.




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Par rousture et surliure

- liaison des pièces bout à bout.




image redimensionnée




Par tête de bigue

- pour la réalisation de trépieds.




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2. Liaisons rigides


Il existe deux types d’assemblages :

1. Assemblages à contact direct.

Les pièces à assembler ne subissent aucune prépara¬tion.

Avantage :
- rapides à réaliser.

Inconvénient :
- les épaisseurs ou les diamètres des pièces assemblées s’addition¬nent.

2. Assemblages à encastrement.

Ils se font à deux emplacements sur les pièces :

- en bout de pièce sous un angle variable selon les nécessités de la construction ;
- à une certaine distance des extrémités ou en milieu de pièce.

Les pièces à assembler sont modifiées par menuisage selon trois systèmes principaux d’encastrement :
1. Par mi-bois.
Ils sont faciles à réaliser et demandent peu d’outils.

2. Par enfourchement.
Ils demandent une connaissance technique certaine.

3. Par tenon et mortaise.
Ils demandent connaissance technique et précision.


Avantage :
- de par leur encastrement, les pièces assemblées n?ont que l’épaisseur de la pièce la plus grosse.

Inconvénient :
- plus longs à réaliser que les précédents.


3. Liaison rigide à l’aide de chevilles, vis, clous ou de boulons et d’écrous (voir plus loin).

[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:48 ]
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1. ASSEMBLAGES À ANGLE DROIT

Par mi-bois carré

Au milieu d'une pièce ou loin d'une extrémité (Fig. 1), c'est le plus couramment utilisé dans les constructions. La solidité est assurée par une cheville (Fig. 2).

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.

image redimensionnée



Par mi-bois triangulaire
(Fig. 3)
Très rapide à réaliser. Il peut être chevillé comme le mi-bois carré. Dans une construction où il est prévu des parties mobiles ou amovibles (claies, couvercles), il est simplement posé comme indiqué par la figure 4.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau ou plane, tarière.
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Mi-bois carré à angle droit en bout
(Fig. 5 et 6)

Outils : scie, hachette, tarière.

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Il se fait très facilement à la hachette (Fig. 7). Le pivotement des pièces l'une sur l'autre est évité par un double chevillage (Fig. 8), à moins que cela soit le but recherché.

Outils : hachette, tarière, couteau.
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Par enfourchement

D'une solidité et d'une esthétique meilleures, sa réalisation demande plus de soin et d'habileté (Fig. 9 et 10). Il permet de faire des angles nets en bout et des assemblages en « T » en milieu de pièce (Fig. 11 et 12).

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.
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Par tenon et mortaise ronds

Réalisés en quelques minutes par un bon utilisateur de la hachette et de la mèche à bois. On ne les utilise que pour des installations légères, dossiers de sièges, pieds de tabourets, barreaux d'échelles, etc. (Fig.13 et 14).

Outils : scie, hachette, couteau, tarière.
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Par tenon et mortaise carrés ou rectangulaires

Longs à réaliser mais très solides et agréables à l'œil (Fig. 15), ils peuvent être solidarisés par une cheville traversant les deux pièces (Fig. 16), si l'on souhaite des installations facilement démontables : dans ce cas, le trou de la cheville est percé après avoir emboîté la partie mâle.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau, tarière.
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Par tenon et mortaise en queue d'aronde

Ce système d'assemblage demande une grande dextérité dans le maniement de la scie et du ciseau à bois, mais si les deux pièces sont bien jointives, il est très difficile à défaire sans casse (Fig. 17, 18, 19 et 20).

Outils : scie, ciseaux à bois.
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2. ASSEMBLAGES BOUT À BOUT

Par enfourchement en croix
(Fig. 21)
Cet assemblage est réalisé avec une grande précision et dans des troncs de gros diamètre (20 centimètres minimum). Il sert, par exemple, à rallonger des piliers de ponts ou de tours. La fixation des deux pièces entre elles est assurée par rousture (surliure) : le recouvrement par les spires de la corde dépasse largement l'extrémité de la pièce imbriquée dans l'autre (la figure ne le montre pas afin d'offrir une meilleure lisibilité). Le diamètre des cordages utilisés est égal ou supérieur au 1/10 de celui des pièces liées.
Attention, les contraintes mécaniques s'exercent axialement (de haut en bas) ou inversement (Fig. 22), mais jamais radialement (latéralement).

Outils : scie, ciseaux à bois.

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Par mi-bois
(Fig. 23)
La liaison des deux pièces se fait par chevilles (en général deux à quatre), dont on inverse le sens d'enfoncement (Fig. 24). Ici aussi l'effort s'exerce axialement (Fig. 25), pour éviter la rupture (Fig. 26).

Outils : scie, hachette, couteau, tarière.

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Par trait de Jupiter

Il exige de la précision et de l'adresse (Fig. 27). Une fois les coins mis en place (Fig. 28), cet assemblage est très solide tout en conservant la possibilité d'être rapidement et facilement démonté.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette (pour les coins).

N. B. Le bois de charme est le meilleur pour fabriquer des coins de blocage.

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3. RÈGLE DU TIERS

La quantité de matière laissée pour la réalisation des assemblages n'est jamais inférieure au tiers du diamètre ou de l'épaisseur de la pièce. En dessous, l'assemblage est trop fragile et risque de casser. Les figures 29 à 36 l'expliquent clairement.

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4. À ÉVITER

La figure 37 montre un tenon trop large risquant de fendre la pièce qui le reçoit. Trop mince donc trop fragile, l'exemple 38 tient mal ou casse. Quoique la technique de l'exemple 39 soit parfaitement correcte, elle présente les mêmes inconvénients qu'en 38.

N. B. Il y a toujours une amorce de rupture dans l'angle des coupes.

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5. MORTAISE BORGNE ET TENON À COIN

La fixation solide d'un tenon dans une mortaise s'obtient par la technique de la mortaise borgne (elle n'est pas percée de part en part), et du tenon à coin (Fig. 40). Quand on l'enfonce dans la mortaise, le coin s'enfonce aussi dans le tenon : il l'écarte et le serre fortement contre les parois de la mortaise (Fig. 41) ; ainsi, il rend la liaison pratiquement définitive, difficile à démonter sans casse. Le coin est évidemment en bois.

Outils : tarière, hachette ou couteau.
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Un planage soigneux des fonds donne des assemblages dont les surfaces de contact sont bien jointives (Fig. 42). Planer veut dire rendre plan, c'est-à-dire plat avec une plane. (cf. « La plane »).

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Les figures 43 et 44 indiquent comment réaliser une mortaise rectangulaire ou carrée.


6. ASSEMBLAGE EN « X »

Pour réaliser cet assemblage, les coupes des mi-bois sont faites à 45 ° (Fig. 45). Il sert à construire : piètements de tables, chevalets de sciage ou portiques. Sa forme d' « X », dites croix de saint André ( Fig. 46) est aussi utilisée pour empêcher les déformations pantographiques.

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.

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7. ASSEMBLAGE DU BOIS FENDU

Avec du bois fendu, la réalisation des assemblages par encastrement est délicate et dans certains cas moins solide. La fixation par chevilles est plus difficile par manque de matière, sauf avec des parties planes assemblées l'une sur l'autre. La figure 47, montre le moyen le plus fiable. La figure 48 décrit un système pour construire des bancs ou des étagères, à condition d'opposer une autre pièce identique pour soutenir la partie horizontale et la serrer entre elles. La figure 49, montre comment poser les éléments d'un plateau de table ; la figure 50 donne l'angle à donner à la coupe. Les figures 51 et 52 indiquent un autre moyen. Les trous destinés à recevoir les chevilles sont percés après encastrement des pièces, ce qui assure leur parfaite coïncidence.

Outils : coins à fendre, scie, hachette.

N. B. Chaque trou percé dans un matériau l'affaiblit.

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SÉCURITÉ


Quand vous construisez une charpente devant supporter un poids important, pensez à la charge à la charge de rupture. Les tableaux ci-dessous vous aideront à ne pas commettre des erreurs dangereuses, voire fatales.

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Par précaution prenez toujours le diamètre de tronc immédiatement supérieur.

À suivre... Si vous le voulez bien ?

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Mise en page réparée.
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Merci M'sieur !
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CORDAGES


L’important pour vous est de connaître leurs performances en fonction du textile que vous aurez choisi.
On utilise surtout des cordages, qu’on fabrique avec deux types de matériaux :

Fibres naturelles : sisal ou chanvre, parfois coton.
Avantages :
- les nœuds ne glissent pas ;
- elles sont peu sensibles aux ultra-violets ;
- l’usure est visible.

Inconvénients :
- sensibles à l’humidité, elles gonflent, s’étirent, perdent de leur résistance sous charge et pourrissent. Les nœuds mouillés sont difficiles à défaire ;
- craignent le gel ;
- résistent peu aux chaleurs élevées ou au feu et brûlent ;
- manquent d’élasticité. Si ce manque de dynamisme est parfois utile, il peut être aussi dangereux, en particulier lors d’assurage de personne ;
- faible coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- entretien fastidieux.

Fibres synthétiques : polypropylène, polyester, polyamide.
Avantages :
- imputrescibles ;
- insensibles à l’humidité, elles conservent pratiquement toutes leurs qualités même mouillées ;
- ne craignent pas le gel ;
- dynamiques (élasticité) ;
- fort coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- à diamètre égal, les cordages en fibres synthétiques sont deux à trois
fois plus résistants que ceux en fibres naturelles ;
- entretien facile.

Inconvénients :
- il faut doubler les nœuds, ils tiennent mal, parce que les fibres
synthétiques sont glissantes ;
- sensibles aux ultra-violets ;
- usure réelle peu visible ;
- résistent mal aux chaleurs élevées et au feu. Elles ramollissent puis fondent.

Les fibres synthétiques sont intéressantes pour les constructions immergées.

RÈGLE DU 1/10
Le diamètre des cordages destinés aux assemblages est au moins égal ou supérieur au 1/10 du diamètre des pièces à assembler.

Il est recommandé de se reporter au tableau d’utilisation suivant :

DIAMÈTRE DU CORDAGE DIAMÈTRE DES PIECES UTILISATIONS
5 mm 5 cm Claies, caillebotis.
10 mm 10 cm Mobilier de camp.
15 à 20 mm 15 à 20 cm Gros ouvrages.
et plus. et plus.

Pour déterminer la longueur de corde nécessaire à la réalisation d’un brêlage sur deux bûches de même diamètre, on applique la formule suivante : circonférence d’une des bûches x 18 + 10.

• Les cordages sont récupérés au démontage. ÉCONOMIE !

Quelques définitions
Résistance à la rupture
C’est la charge maximum que peut supporter le cordage avant de casser.

Ce n’est en aucun cas la charge d’utilisation, encore moins de sécurité.

Charges de sécurité
Il y en a deux :
- une pour les charges temporaires (tyrolienne, pont de singe, assurage d’une personne), elle est égale au 1/6 de la charge de rupture ;

- l’autre pour les charges permanentes (pont suspendu), elle est égale au 1/8 de la charge de rupture.

Rayon minimum de pliage
Lorsqu’on suspend une charge dans la ganse d’un cordage replié sur lui-même ou lorsqu’il est passé sur une poulie, le rayon de la pièce prise dans cette ganse ne doit jamais être inférieur à cinq fois le diamètre du cordage, en dessous la pliure se comporte comme un nœud. Un nœud diminue la résistance à la rupture de 50 à 60 %.

Les tables apportent des renseignements supplémentaires sur les performances des cordages, ils vous seront utiles le moment venu.


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