Ocelot GA
Leopardus pardalis
Scène : Maître de Cérémonie Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
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 4 Patientez... |
Citation: Je n'ai jamais vraiment trop cherché à comprendre (trop compliqué !). C'est avec des discussions et quelques rencontres, que tout cela s'est éclairé
Spéciale dédicace pour toi Soazig, avec ce texte reçu sur internet:
Et les gens, c'est de l'humour, tout le monde en prend pour son grade...
"Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn 14, 2)
Citation:ENCADRE POUR NE PLUS RIEN COMPRENDRE A LA CLASSIFICATION DES CATHOS
Les pas tradis :
Par 'pas-tradi' on comprend ceux qui ne connaissent que le missel de Paul VI, c'est à dire messe en français, deux lectures avant l'Evangile à la messe du dimanche, consécration face au peuple et annonces, en général, à la fin de la messe, quand les estomacs commencent à gargouiller.
- Les progressistes : On les appelle aussi les sauceurs, parce qu'ils font les choses à leur sauce.
Agnus Dei : moment où on prie contre la guerre. Missel : propositions généreuses émises par des intellectuels à dispositions des fidèles manquant d'imagination. Lectures : Golias. Messe dominicale : facultative. Opinion sur le célibat des prêtres et le mariage homosexuel : libre.
- Les grands-mères : On les trouve surtout dans les paroisses de campagne. Leurs caractéristiques tournent autour du choix des chants et d'un sens du ridicule particulièrement peu développé. Agnus Dei : « la paix elle aura ton visage » (avec les gestes). Lecture : Croix du Nord. Messe dominicale : quand le curé peut venir la célébrer. Opinion : sans.
- Les diocésains : Il s'agit là de la masse des pratiquants relatifs, qui vont à la messe à la cathédrale du coin, plusieurs fois par mois, et sont pleins de bonne volonté. Difficile d'en parler : ils sont conciliaires, se rendent au JMJ, votent à l'UMP. Génuflexion : en fonction de la mode régionale. Lecture : La Croix. Température : tiède. Opinion : comme le voisin. On aura une tendresse particulière pour ces gens, qui réservent parfois de bonnes surprises.
- Les rigoristes: On les trouve disséminés dans les autres catégories, surtout chez les tradis et pas mal chez les chachas. Le rigoriste est à la religion catholique ce que l'intégriste est aux autres religions1. Livre de chevet : Catéchisme de l'Eglise Catholique. S'il est prêtre, il est susceptible d'être en col romain. Messe : obligatoire le dimanche, conseillée en semaine. Génuflexion : au minimum pendant la consécration, au mieux durant tout le Canon.
- Les charismatiques : Amicalement surnommés les « chachas ». Chemin Neuf, Emmanuel, Béatitudes, les avatars sont trop nombreux pour être tous détaillés. Réputation : extravertis. Caractéristiques : louent et sont susceptibles de parler en langue bizarre ou pas. Certains dévissent les ampoules. D'autres non. Ne les ayant pas encore infiltrés, je ne m'étendrais pas.
- Les tradismatiques : Je passe sur la définition liturgo-dogmatique, le problème étant plus souvent d'ordre sociologique ou familial. Ils sont issus de l'un et vont vers l'autre ; ou alors, ils vivent un pied dans les deux, suite à un mariage mixte de leurs parents ou d'eux-mêmes – nous croiserons la route d'un cas symptomatique.
Les 'tradis'
Ils préfèrent la forme extraordinaire. Latin, une lecture avant l'Evangile, consécration tournée vers le Tabernacle, communion à genoux sur la langue, petites annonces avant l'homélie. Ils aiment : les écoles hors-contrat, les soutanes, les petits mouvements scouts pas connus, les sacré-cœurs, et la Vendée. Lectures : la Nef, l'Homme Nouveau, Reconquête ou plus sulfureux encore.- - Les Paul VI-latin : Ils disent une messe de Paul VI en se raccrochant dans toute la mesure du possible à la liturgie tridentine, arguant que Vatican II ne renie rien du Concile de Trente. Ça donne de curieux mélanges de franco-latin, y compris parfois dans la même phrase, défiant les lois de la logique linguistique la plus élémentaire. Consécration face au tabernacle, ou pas. Communion à genoux, ou pas, mais majoritairement reçue directement sur la langue. Forte proximité socio-culturelle avec les tradis classiques.
- Les tradis-in : Tridentins jusqu'à la moelle, ils arguent que Vatican II n'a jamais interdit les liturgies précédemment utilisées. Ils aiment : le Motu Proprio, les JMJ de Cologne, le pape Benoît XVI – mais certains d'entre eux aimaient bien aussi JPII. D'ailleurs ils disent toujours « notre bien aimé Saint Père le Pape Truc Nuche ». Lieux communs : Fraternité Saint Pierre (FSSP, ne surtout pas confondre avec la FSPX), Le Port Marly et ses pompons bleus, Riaumont, ses culottes de cuir et ses dessins de Joubert, et LE pélé.
- Les new-in (cf ralliés ou traîtres) : Ceux de Saint Vincent Ferrié ou de l'Institut du Bon Pasteur, par exemple. Des anciens proches de la FSPX qui se sont ralliés à la sphère tradi-in.
- Les Saint-Pie-X (cf les tradis-out, ou les lefévristes) : On désigne par là tout prêtre ou laïc considérant comme légitime la décision par Mgr Lefevre de sacrer 4 évêques sans l'accord du Vatican, entraînant en 1988 l'annonce de son excommunication (maintenant retirée) ainsi que celle des quatre évêques en question. Les dissensions avec le Vatican ne se situent pas seulement sur le plan liturgique, puisque certaines déclarations de Vatican II sont décriées. Les négociations sont réouvertes depuis environ un an. A noter que ce sont les seuls qui peuvent revenir d'un pèlerinage de Chartres avec le bras droit plus bronzé que le gauche.
- Les sédévacantistes (cf les carrément out). : Mot à mot, cela signifie « le siège est vacant », sous entendu, le siège de Saint Pierre. C'est pas vraiment comme s'ils étaient un peu fâchés avec le Vatican. En fait, ils ne croient plus du tout que le Pape actuel est bien le successeur de St Pierre. Ils sont souvent tradis. Parfois pas. Ils s'invitent parfois aux messe de la FSPX faute de mieux, parce que comme ils ont plein de petites églises qui ne peuvent pas se blairer entre elles, souvent ils n'ont pas de prêtres. Comme dans la catégorie 'grands-mères', ils ont un sens du ridicule complètement émoussé.
Les jeunes
Ils sont dans presque toutes les catégories. Sauf chez les grands-mère. Ils ont beaucoup moins conscience que les adultes que dans ce tableau, il y a des lignes qui empêchent de passer d'un genre à l'autre... D'après Barney Stinson, 83% des tradismatiques avaient moins de 25 ans quand ils sont devenus tradismatiques.
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