sarigue
Didelphidé
Scène : Troubadour Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs
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Patientez... |
Citation: Le maître mot c'est ADAPTER.Rien de plus triste que ce qui est trop figé. Bien d'accord... Sauf que c'est justement aussi le maître-mot (mais alors, VRAIMENT LE maître-mot) des SGdF... Qui, a force ne vouloir "adapter"... ne fournissent finalement plus vraiment quelque chose de défini... Résultat, on n'est plus au stade "adaptation" mais au stade "invention"... Et là, ça tombe sur le tout et n'importe quoi! ("Fanchon" à la promesse (ben ouais: l'enfant choisi un chant qu'il aime bien... On s'adapte quoi! ), ou, dans un autre registre, des chefs qui font faire du gobage de flamby aux jeunes qui montent ou qui arrivent chez les bleus...)
Comme je le dis: Pour adapter, encore faut-il avoir quelque chose à adapter...
Sinon, pour laisser l'enfant s'exprimer, c'est ce que dit Corwin: on ne dit pas au gamin "ben maintenant, vas-y, c'est à toi, parle". Non, la promesse est préparée à l'avance, et le texte est pensé lorsque avec l'enfant lorsque l'enfant rencontre son "parrain chef" (ou "marraine cheftaine") avant ("avant", ce n'est pas le matin même, hein!) la promesse.
Et son texte, il le lira. Et pas besoin que ce soit un discours-fleuve. Quelques mots suffisent et ne laissent pas forcément le temps aux fou-rires, malgré les hésitations et les bégaiements qu'il peut y avoir...
(d'ailleurs, en ce qui concerne la réponse habituelle "pour être un bon éclaireur et un bon routier plus tard", c'est intéressant de noter une contradiction dans des mouvements (en particulier les GSE) qui ont tendance à être hyper-cohérent dans leurs pédagogies... La contradiction étant la suivante: l'enfant d'âge louveteau vit dans le présent, dans l'instant présent (c'est vrai il me semble); mais à cet instant de la cérémonie de promesse, on lui demande de se projeter dans l'avenir! Un avenir lointain en plus... Car quand on à 8 ans, les scouts, c'est dans 4 ans... Et 4 ans... C'est la moitié de sa vie! Donc, c'est long, c'est loin)
Corwin: Pour le rôle du sizenier... Ce serait effectivement intéressant de reposer quelques précisions... Bon, le rôle du sisto étant un autre sujet, il ira dans un autre fuseau. Je m'en occupe.
Rapidement puisque tu parles de la cabane, là aussi y'a contradiction: le louveteau vit en unité mais possède pourtant un coin d'équipe?! Lorsque j'ai fait la remarque à mon RPP (qui m'avait demandé si on utilisait des couleurs pour les sizaines...), il m'a simplement répondu "ben perso, je préfère la cabane"... vachement convaincant comme argument! Donc preuve qu'il y a un problème, là...)
Pour le rôle parrain, ben justement... N'est-ce pas là non plus "trop" lui en demander que de lui donner la responsabilité d'un louveteau (parce qu'il s'agit bien de ça), de lui demander de s'occuper de lui, de le soutenir particulièrement...
Un enfant est bien entendu capable de prendre soin d'un autre, de copier les devoirs d'un absent à l'école, d'encourager un camarade (j'ai vécu l'exemple aux GSE: un louveteau jeune qui peinait pour marcher pour le grand jeu (on venait presque tout juste de commencer!...) s'est vu encouragé par un plus grand qui lui a dit qu'il fallait faire "de son mieux" en lui expliquant tout le sens de cette devise...). Oui... Mais ponctuellement. Sur le long terme et envers le même enfant? Je n'en suis pas certain... Comme, d'ailleurs, de ta remarque "il aura peut être plus tendance à aller voir son parrain qu'un autre louveteau"... Et comme ta remarque, je trouve que ce (ces) point(s) mériteraient d'ailleurs une étude sur le terrain!...
Moi, je me souvient du parrain que j'avais choisi... Un garçon qui était à l'école avec moi et que j'appréciais assez. On avait été plus ou moins l'un chez l'autre m'enfin c'était pas forcément la grande amitié... (on étaient surtout "enfants de parents amis"...) Sauf que dans l'unité, y'avait guère que lui que je connaissait! Bon. Ben il m'a le jour même expliqué un peu le fonctionnement du "carnet de chasse", les pistes, tout ça... Mais ça s'est arrêté là, quoi
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