Tout à fait, le problème c'est que bien souvent le gentil petit nom finit par s'accompagner de son cortège de brimades. Les Antillais parlent bien de "Nègues" pour se qualifier, c'est gentillet, mais quand un fonctionnaire de police parle de nèg... il est rare que cela ne s'accompagne pas de "bavures". Certains de mes scouts la première année disaient " allez ne fait pas ton juif, passe moi ta gourde", bénin me direz-vous, désolé je ne trouve pas et la maîtrise leur a fait savoir.
A force de vouloir minimiser certains comportements on finit par les banaliser, et après on a des jeunes qui font des co..ries et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive quand la sanction tombe.
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irdnael
Membre confirmé
Forêt : Trappeur Nous a rejoints le : 10 Janv 2006 Messages : 1 323 Réside à : paris
J'ai donc eu la chance d'avoir été cul de pat' et de faire du scoutisme dans des unités ou les bavures étaient rares et supportables.
Ce que j'ai rappelé plus haut c'est qu'il existait en début d'année un processus d'accueil des nouveaux ( les nobards !!!) qui était plutôt bien géré.
Le post de Soazig,unioniste , montre bien le discours "pédagogique" qu'il y a derrière cette question. Pour l'existence d'unités au comportement déviant, c'est une évidence mais c'est un autre problème.
Là la pédagogie n'a rien à faire c'est la dissolution.
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Old GIlwellian
Membre honoré
Cité : Serviteur Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris
Au risque de persister dans le hors sujet, quoique à bien y réfléchir ce fuseau est pour objectifs de faire éclater la bulle des certains mythes et de remettre certaines pendules à l'heure.
Je crois qu'en tant qu'anciens du mouvement (encore actifs ou non) nous avons envers nos jeunes frères et soeurs une ENORME responsabilité, à savoir : ne pas les encourager dans certaines pratiques qui ne devraient plus avoir cours de nos jours car elles sont nocives pour l'âme même du scoutisme, cela en leur faisant croire que le scoutisme du passé était plus idyllique et mythique que celui de maintenant, ou en tentant de faire revivre par personnes interposées ce que nous avons cru vivre ou, pire encore ce que nous aurions aimé vivre. Les circonstances dans lesquelles ils sont amenés à vivre ne sont plus les mêmes, et si nous persitions dans cette attitude irréaliste nous les exposerions à des déconvenues cuisantes dont ils seraient les seuls à supporter les conséquences.