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Auteur | Euthanasie |
Cyrano Modérateur
Nous a rejoints le : 17 Oct 2005 Messages : 2 002 Réside à : Bergerac |
Épervier, fin de la digression et retour au sujet du fuseau, merci.
Et que chacun médite l'histoire de Petit Pierre, qui criait au loup pour s'amuser : quand le loup est vraiment venu, il s'est fait manger. |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
Écureuil, j'entends bien ce que tu dis, mais pour certaines personnes, le fait de rester allongé dans un lit d'hôpital, branché à 3 tuyaux différents, à dépérir lentement pendant des mois peut être une véritable souffrance psychologiques. Certaines personnes peuvent très mal le vivre et ne se voient pas rester dans ce lit pendant 6 mois à "crever" lentement et à offrir cette vision à ses proches. Je pense que chaque personne devrait pouvoir être maître de sa vie et de sa mort. Si quelqu'un souhaite abréger ses souffrances afin de mourir en paix, je ne vois pas pourquoi on devrait lui dire non et lui infliger une souffrance psychologique en plus. Mais j'entends bien l'idée : il reste dans les hôpitaux de nombreuses personnes plongées dans un coma. Des personnes à qui on ne peut plus poser la question de savoir si elle souhaite mourir ou non. D'un autre côté, je comprends les médecins : quand certains patient plongent dans des comas particuliers et que le médecin ne sait pas dire quand cette personne se réveillera (4 heures ou 4 an?) alors il est de son devoir d'en avertir la famille et de leur expliquer qu'à un moment il faudra prendre une décision, qu'à un moment, après avoir attendu un certain temps, il faudra débrancher la machine et le laisser partir. Faut se rendre compte aussi quelle horreur cela doit être pour les proches de vivre ainsi, avec un membre de sa famille entre la vie et la mort, dont les fonctions vitales ne fonctionnent que grâce à une machine. On ne peut pas attendre toute sa vie avec l'espoir qu'un comateux se réveille : ça peut non seulement détruire une famille (faux espoirs, pression, impossibilité de passer à autre chose) et ça peut aussi poser des problèmes de logistique hospitalière. C'est horrible à dire, mais vous vous imaginez, si chaque hôpital garde des comateux dans des lits pendant des années et des années? C'est impossible, il y a d'autres malades et d'autres gens aussi. Bref, oui, je pense qu'à un moment il faut penser à débrancher, que le réveil est parfois tellement imprévisible et qu'on ne peut se permettre d'attendre des années durant, sans pouvoir soi-même se reconstruire. Pour moi, la meilleure solution pour des cas de comas est d'attendre plusieurs mois et suivre une évolution et seulement après un laps de temps assez long, on commence à penser à prendre une décision. Pour les personnes gravement malades et souffrantes mais toujours conscientes, elles ont le droit de demander une mort digne, c'est leur propre vie après tout, et cela ne me dérange pas, je trouve que c'est un acte fort et courageux. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: ![]() ![]() Moi, j'aime bien ce commentaire aussi: « Terrible!!!!! ils ont pas le meme systeme pour les nanas?! » ![]() --- Voyons... Zèbre remonte un vieux fuseau pour s'offusquer une fois de plus... Bon... C'est vrai que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas tapé dessus ![]() Tu permettras que je fasse ma petite analyse du sujet? Citation: Alors je ne sais pas d'où il sort ce médecin, même ce serait surprenant qu'il dise texto que "elle était toute bleue"... En général, un médecin va être un peu plus précis -ce qu'attendent d'ailleurs les patients et leurs familles-: il va parler effectivement de coma, d'accident cérébral, éventuellement de "difficultés respiratoires" (ce que m'évoque le "toute bleu") mais je n'ai jamais entendu un médecin parlé en "couleur"... Meme à un niveau secouriste, on nous encourage soit à utiliser le jargon médical ("cyanoses" en l'occurrence), soit à être clair quand on parle à des personnes non averties ("signes de difficultés respiratoires" ou "signe de manque d'oxygène" ou ....) Alors bon déjà, s'il a dit ça, il me semble pas très doué en com' ce toubib... (en com' et en psychologie de base: dire de quelqu'un qu'il est "tout bleu", ça ne rassure pas vraiment) Citation: D'abord, tu concèderas quand même que "débrancher la machine", c'est autre chose que "d'euthanasier de façon dite "active""... Ensuite, sans doute le médecin as-t-il voulu préparer la famille, sans attendre (surtout au vu des antécédents de la patiente: 60 ans, chimio...). Pas forcément très malin en terme de psychologie et de communication, certes (mais bon pour un toubib qui dit "elle est toute bleue"...) Bon. Donc déjà, y'a ça. Ensuite, on parle d'une durée de combien là? quelques heures. On est loin, très loin des cas "habituels" de "dé-branchage" (ou même "d'euthanasie dite "active"") qui se comptent en semaines, en mois, et même en années! Donc clairement, il semble que le médecin ait été un peu vite en besogne. Je parle bien du médecin là. Pas du principe théorique en lui-même. D'ailleurs, si l'article titre (les journaux aiment les gros titres accrocheurs...) à propos d'une patiente prétendument déclarée "cliniquement morte", rien dans l'article ne permet d'affirmer que c'est le cas... Sans doute était-elle simplement dans le coma -mais avec une activité cérébrale existante- et le médecin as-t-il voulu aller peut-être "un peu vite"... Citation: Non. Pas "à proprement" parler. "Débrancher", c'est différent de "euthanasier de façon dite "active"". Le défaut de soin, c'est presque "laisser faire la nature" -si je puis dire, bien que le défaut de soin ne soit pas très humain ni d'ailleurs très chrétien- Citation: Ben si le problème est celui d'une erreur de diagnostic! Rien dans l'article ne permet d'affirmer le titre... Et encore une fois, sur une durée de quatorze heures -même pas une journée complète!- on est très loin des cas où il s'agit de poignées de mois! Pour moi, c'est une erreur humaine et un "zèle" du médecin. Citation: Ah bon? Il te faut quoi alors? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Après lecture des liens: Texte: C'est donc bien une erreur de diagnostic de la part de la première clinique où était la patiente. (et peut-être aussi du zèle d'un toubib qui n'avait pas trop envie de se fouler?) |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Je voudrais attirer l'attention sur un point que je trouve horrible.
Vous parlez parfois de "débrancher la machine" plutot que d'euthanasie "active". Je ne sais pas où se situe la nuance subtile dans le raisonnement. Le résultat est quasiment toujours le même : le patient meurt de part vos choix, actions. Donc autant l'euthanasier, l'acte d'amour est pour moi réel, conscient et supérieur. Car le débranchement provoque une agonie, peut être rapide, mais réelle, dans le style asphyxie ou similaire. Et si, pour éviter cela, vous passez en surdosage de produit, il s'agit bien d'euthanasie. (quand je dis vous, il s'agit bien de vous et des médecins, en acoord avec vous) |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
Dans tous les cas, on achève quelqu'un...peu importe le doux vocabulaire choisit, et la technique moderne utilisée...
Concernant le médecin, son vocabulaire (tout bleu) est "limite" pour un professionnel. Il passe mieux dans une conversation de rue entre deux citoyens lambda. Et je me pose la question de savoir quel est le protocole prévus par la clinique ou il exerce, concernant l'accompagnement de la famille dans une telle situation. Et s'il à respecté ce protocole.Normalement dans les cas graves, on n'annonce pas de façon brute, les mauvaises nouvelles au malade lui même,ni à sa famille. On laisse du temps entre chaque mauvaises nouvelles,pour laisser au gens confronté au problème de se retourner un peu, de respirer.De rechercher en famille, une solution acceptables à leurs yeux,selon leurs façon de concevoir la fin de vie. On pense très peu à sa propre mort, encore moins à celle de nos proches...normal, la socièté est très pudique et cache la mort. Bien souvent la famille en désarroi ne sait qu'elle decision prendre...c'est là ou un bon médecin peut appliquer un protocole et prendre en compte l'identité d'un malade et sa famille. (son origine sociale, sa culture, sa religion...) Un bon médecin qui prend le temps de cerner une fin de vie peut aussi protèger son patient dans certains cas...la famille n'est pas toujours le meilleur interlocuteur pour décider s'il est inéluctable de pratiquer une euthanasie, dans certaines familles il existe de vilains conflits d'interet et des haines recuites. Le décès de l'un,peu arranger l'autre. Enfin, le cout d'hospitalisation d'un patient gravement atteind est réel, et ce poid financier peut aussi inciter le médecin ou l'hopital à ne pas faire éterniser la situation. (c'est moche, mais ça existe aussi) |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Quid du développement des soins palliatifs qui était prévu sous le mandat actuel, me semble-t-il ? |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Non épervier, parler des coûts ce n'est pas moche. Ces coûts doivent être proportionnés à un espoir réel de rétablissement. Certains soins, comme assurer la nutrition d'une personne incapable de le faire par elle même sont indispensables. Pour les autres, les coûts qu'ils impliquent ainsi que l'inconfort qu'ils entrainent sont à prendre en compte. On ne peut à mon sens proposer à une personne un traitement qui lui fera gagner 3 mois d'esperance de vie mais qui la contraindra à être allongée pendant la dernière année de sa vie. En réalité, on ne doit pas dissocier le problème de l'euthanasie de celui de l'acharnement thérapeutique. - Posté depuis mon mobile - |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
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