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Paraboles : parce qu'une petite histoire vaut souvent mieux qu'un long discours
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Af' Le Loup
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Réside à : 92 et ... 29
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"La prière est comme la caverne d'Ali Baba. Elle est remplie d'un trésor, et d'ailleurs c'est là que Dieu dit à ses âmes: ouvre toi!" (Jean-Claude, Vent d'Âme)

Af'
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Amodeba
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Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien...

Et dans le même registre, l'arbre qui tombe fait toujours plus de bruit que la forêt qui pousse (l'arbre qui tombe se rattachant au mal, la forêt aux bonnes actions).

Amodeba
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Amodeba
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Réside à : Bzh
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Aime-moi comme tu es…

Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : « Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es ».

Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu n’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer.

Aime-moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si, pour m’aimer, tu attends d’être parfait, tu n’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrai-je pas d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des millions de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour ?

Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte te former, mais en attendant, je t’aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même. Je désire voir du fond de ta misère monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres. Je veux que de l’indigence monte continuellement ce cri : « Seigneur, je vous aime ». C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t’en donnais, tu es si faible, que bientôt l’amour-propres’y mêlerait : ne t’inquiète pas de cela.

J’aurais pu te destiner à de grandes choses : non, tu seras le serviteur inutile, je te prendrai même le peu que tu as, car je t’ai créé pour l’amour. Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour. Aujourd’hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, ru mourais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance.

Je veux que tu pense à moi à chaque heure du jour et de la nuit, je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour, je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu rêver. Mais souviens-toi : Aime-moi tel que tu es. N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu n’aimeras jamais.
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sarigue
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Le ciel ou l'enfer

Un jour, il y a très longtemps, un vieil homme reçut, on ne sait trop comment, la faveur étrange de visiter le ciel et l'enfer.
Arrivé à l'endroit où se trouvait l'enfer, il fut impressionné de voir des êtres, hommes et femmes d'une maigreur extrême, installés autour d'un gigantesque plat de riz parfumé et appétissant.
Ils mourraient malheureusement de faim car il n'avaient pour manger que d'immenses fourchettes ou cuillères longues comme les avirons d'une barque.

Effrayé, il partit en courant vers l'endroit où se trouvait le ciel.
Le même gigantesque plat de riz parfumé et appétissant faisait le bonheur d'hommes et de femmes, resplendissants de joie et de santé, car chacun, avec sa fourchette ou sa cuillère immenses, donnait à manger à celui qui se trouvait en face de lui.



[D'après un conte chinois]
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Amodeba
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Réside à : Bzh
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La parabole de la poterie.

Un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la rivière, remplit ses deux poteries, part à la ville distribuer l'eau à ses clients. Une des poteries, fissurées, perd de l'eau ; l'autre, toute neuve, rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
Elle décide, un matin, de se confier à son patron. "Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses."
Le lendemain, en route vers la rivière, notre patron interpelle sa poterie fissurée, et lui dit :
- regarde sur le bord de la route.
- c'est joli, c'est plein de fleurs.
- c'est grâce à toi, réplique le patron. C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route, et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour.
Nous sommes tous un peu fissurés, mais Dieu, si nous le Lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses.

source : dépliant Mère de Miséricorde
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Montoire
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Connaissez vous la petite histoire de St Antoine de Padoue qui fait agenouiller un cheval ?
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Loup Amical
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Nous a rejoints le : 26 Mai 2004
Messages : 709

Réside à : Toulouse
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J'aime bien la parabole de la poterie !
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  Je suis ENF (ex-SGdF-GdF)  Profil de Loup Amical  Voir le site web de Loup Amical  Message privé      Répondre en citant
mafalda
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Réside à :
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Je remercie modeba pour avoir plaçé ici son histoire de Jim, personnelement j'y pense souvent !
Merci de l'avoir mise in extenso !
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CaillouBlanc
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Nous a rejoints le : 26 Nov 2004
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Le quatrième Roi Mage

Les sages de l'Orient apportèrent l'or, l'encens et la myrrhe pure. Une vieille légende raconte que lorsqu'ils déposèrent leurs trésors, l'enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l'encens, qui brûlait comme elle l'avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l'enfant ne tendit pas ses petites mains vers l'or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère.

Les trois saints rois se relevèrent et prirent congé, avec le sentiment de gens qui n'ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard… et les mains vides… il n'avait plus de perles !

Il ouvrit lentement les portes de l'étable sainte où se trouvaient le Fils de Dieu, la Mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l'étable devenait sombre ; une légère odeur d'encens flottait encore… Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l'Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement.

Lentement, en hésitant, le roi de Perse s'avança puis il se jeta aux pieds de l'Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler. " Seigneur, dit-il, j'avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus.

Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J'eus tort... Quand j'entrais dans la salle des voyageurs, j'aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n'avait pas d'argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne-moi, j'ai pris une perle de ma ceinture et l'ai donnée à l'aubergiste, pour qu'il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s'il mourait, une tombe en terre bénie.

Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j'entendis des cris venant d'un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne-moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent il ne me restait plus qu'une perle, mais au moins je voulais te l'apporter, Seigneur !

Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d'Hérode avaient mis le feu. Je m'approchai et trouvai les soldats d'Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au-dessous. Près d'une maison en feu, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu'il tenait par une jambe. L'enfant criait et se débattait. Le soldat disait : " Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu. Il fera un bon rôti de cochon. " La mère poussa un cri perçant. Seigneur, pardonne-moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu'il rendît l'enfant à sa mère. Seigneur, c'est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne-moi, pardonne. "

Le silence régna dans l'étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s'était approché. Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait-il ? Non. L'Enfant-Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse. Son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l'Enfant-Jésus sourit.
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Amodeba
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Le pêcheur heureux

Un pêcheur était assis au bord de la mer, au soleil, l'air heureux, le regard perdu vers l'horizon. Un industriel, vacancier d'un pays du Nord, vint à passer. S'adressant au pêcheur, il s'étonna de le voir assis là, au milieu de la matinée.
"Pourquoi n'es-tu pas à la pêche ? demanda le touriste.
-Parce que j'ai pêché ce qu'il me faut pour la journée, répondit le pêcheur.
-Mais si tu continuais à pêcher, tu pourrais vendre ton surplus de poisson et un jour t'acheter deux bateaux, engager des hommes pour t'aider et plus tard devenir riche !
-Quel en serait l'avantage ? demanda le pêcheur.
-Eh bien ! Tu pourrais avoir assez d'argent pour te retirer et jouir de la vie ! répondit l'industriel.
-Et que crois-tu que je suis en train de faire maintenant ?" demanda le pêcheur au touriste, en éclatant de rire de toutes ses dents blanches.

tiré des paraboles de bonheur, Jean Vernette, Claire Mancelon (Bayard Editions/Centurion)
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Rantanplan
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Super, merci !

Faut que je la note, celle-là, j'en ai souvent besoin
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Amodeba
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" Cherchez-moi et vous vivrez. "

Le petit-fils de Rabbi Baroukh, Yéhiel, se précipita en larmes dans sa chambre.
- Yéhiel, Yéhiel, pourquoi ces larmes ?
- Mon ami triche, ce n'est pas juste grand-père, ce n'est pas juste pour un ami de tricher !
- Mais qu'a-t-il donc fait, ton ami ?
- Nous jouions à cache-cache. Je me suis si bien caché qu'il n'a pas pu me trouver ; alors, il s'est arrêté de jouer, il n'a plus cherché. tu comprends, grand-père ? Moi, je me suis caché et, lui, il ne m'a pas cherché, ce n'est pas juste !

Rabbi Baroukh, bouleversé, se mit à caresser la tête du petit garçon, et des larmes lui coulèrent des yeux : " Dieu aussi, Yéhiel, murmura-t-il, Dieu aussi est malheureux. Il se cache et l'homme ne Le cherche pas. Tu comprends, mon petit Yéhiel ? Dieu se cache et l'homme ne se donne même pas la peine de Le chercher.

D'après Elie Wiesel
Célébration hassidique, II.
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W E
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Il y avait une route, une très longue route. Mais il n'y avait pas de sens à cette route. De chaque coté, au bout de la route, la route s'arrétait et puis c'était tout.
Cependant la route montait, ou decendait selon le sens dans lequel on marchait. Du coté où la route montait, au bout de ce coté ci il y avait le soleil. Du coté où la route descendait il n'y avait rien au bout de la route.
Sur cette route il y avait des Hommes. Les Hommes. Les Hommes qui marchaient. Mais dans quel sens puisque la route n'en avait pas et qu'elle s'arretait un jour.
Alors les Hommes, pour la plupart avait choisi le sens le plus simple celui qui faisait dos au soleil et qui descendait. ...
Mais il y en avait quelques un, très peu, qui avaient choisi de monter la route vers le soleil. La route ...
La route qui montait vers le Soleil était dure, car elle montait, et le soleil aveuglait les Hommes.
La route qui descendait vers rien du tout était simple car elle descendait et que les Hommes tournaient le dos au Soleil.
Le long de la Route, il y avait des milliards de choses : des billets, des maisons, des fringues, des yachts, toutes ces choses matérielles.
Mais il y avait aussi des fleurs, des arbres, un ruisseau et des oiseaux qui chantaient.
Les Hommes, qui marchaient sur la route possédait chacun un vécu, une histoire. Mais aussi un sac, un grand sac à dos. Vide au départ, ils pouvaient le remplir avec ce qui se trouvaient au bord de la route. Mais pour obtenir de l'argent, ou tout les trucs matériels il fallait blesser un autre Homme. De quelque manière que çe fut. Pour les fleurs et la nature, il n'y avait pas besoin de faire cela....
Les Hommes qui descendaient la route, voulaient remplir leur sac un maximum. Ils blessaient donc un maximum d'Hommes.
Alors dans leur sac, il y avait tout plein de choses, ... Lire la suiteà ces Hommes là, qui decendaient la route.
Les Hommes qui montaient la route essayaient de pas se laisser tenter par ces choses matérielles. Et si jamais ils blessaient un Homme par tentation, ils laissaient la chose matérielle à sa place, prenait l'Homme sur son épaule et le portait jusqu'au bout de la route. Ils étaient tentés, eux, par les fleurs et les arbres, il ne fallait pas blesser d'Homme pour les obtenir, mais ils n'osaient y toucher, car, la route, avec moins de fleurs, moins d'arbres serait moins agréable pour tout le monde.
Les Hommes de la Route se croisaient.
Les Hommes qui la decendaient blessaient, lorsu'ils croisaient un Homme qui la montait, le blessait pour obtenir cette chose matérielle qu'il convoitait tant.
Les Hommes qui la montaient, lorsqu'ils croisait un Homme qui la decendait, lui donner tous ce qu'il avait. Non pas tout ce qu'il avait dans son sac, car il n'avait rien dans son sac, mais tous ce qu'il avait dans son coeur : ses reves, sa générosité, son amitié, son idéal. Et parfois même si il réussissait convaincre l'Homme qui descendait la Route, alors celui ci faisait demi tour et devenait un Homme qui montait la route. Et les Hommes qui montaient la route avaient de la chance car leur sac était léger et quand ils donnaient ce qu'ils avaient , leur amitié, leur générosité, il y en avait encore, toujours en eux.
Ainsi, les Hommes qui descendaient la Route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, avaient des sacs pleins et ils avaient bléssé beaucoup d'Homme. La route avait été facile et ils arrivaient à la fin. Leur sac était plein mais au bout de la route il n'y avait rien.
Ainsi, les Hommes qui montaient la route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, n'avaient rien dans leur sac, quelques Hommes sur leurs épaules, quand ils avaient été tentés, et ils n'avaient blessé aucun Homme.
Leur sac était vide mais au bout de cette route si dure il y avait le Soleil.
Dieu demanda à a l'un des Hommes qui avaient descendu la route, Pourquoi as tu choisi de descendre la route ?
-Tous les Hommes decendaient la route, elle decendait, et je pouvais prendre tous ce qu'il y avait sur le chemin.
Dieu-Mais pour cela tu as blessé des Hommes
- Tous les Hommes blessaient d'autres Hommes
Dieu- Sauf les Hommes qui montaient la route. Tu m'a amené une maison, une voiture, des vetements, un compte en banque mais je n'en ai que faire....

Dieu demanda à l'un des Hommes qui avait monté la route Pourquoi as tu choisi de monter la Route ?
- Parce que peu d'Hommes la montaient, elle montait, et le Soleil m'avauglait et j'ai eu mal mais je me suis battu pour ne pas faire demi tour. Il y avait des choses sur le chemin qui m'ont tenté et je me suis fais combat pour ne pas les prendre. Parfois j'ai échoué, j'ai blessé un Homme, alors je l'ai porté sur mon dos, pour le mener vers toi, mon Père.
Alors quand j'ai échoué, je me suis découragé trop de fois, et j'ai regardé derrière moi, la route descendait et tous les Hommes prenait ce sens là de la route. Et puis j'ai regardé devant moi, il y avait ce Soleil au bout, ce Soleil qui m'aveuglait, mais mon sac était léger et dans mon coeur il y avait encore tant de générosité à distribuer aux Hommes que je croiserais, tant d'Hommes à convaincre qu'il fallait prendre la route qui monte. Et maintenant je suis là, et il y a le Soleil qui réchauffe mon coeur, et voilà que je vous ai rencontre mon Père.
Dieu - Tu ne m'a pas seulement rencontré, parce que ta route était longue, et dure, il y a une place qui t'attend auprès de moi
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Zebre
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mouais.
drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...
et mouais pour le reste...
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A.lo&O
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Citation:
Le 2009-05-29 00:03:00, Zebre a écrit :

drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...

Cela dépend en partie de la société, et de si celle-ci fait prédominer la valeur d'échange sur la valeur d'usage.
Dans ce cas là, une forte hétéronomie peut s'appliquer sur les sujet, qui ont alors de grandes chances de se retrouver « blessés ». (je résume très fort ; ce n'est pas le sujet ici)

C'est d'ailleurs là que réside le talent du commercial : amputer les biens de leur valeur d'usage pour la remplacer par la valeur d'échange.
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Zebre
Zebra One

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Ce n'est pas le commercial qui donne une valeur d'échange à un bien, c'est le marché, c'est à dire, le consommateur, en relation avec la rareté de l'objet (le producteur).
Le commercial n'entre en rien dans l'élaboration de cette valeur.
Si l'objet est rare, et que le consomateur le veut, il le paiera jusqu'à un certain prix. Sans concurrence, le prix n'évoluerait pas pour autant. Avec la liberté du marché, le prix peut évoluer à la hausse... mais aussi à la baisse grâce aux concurrents.

Jusque là, je ne vois toujorus pas en quoi obtenir des biens nécessiterait de belsser els autres.
Sauf dans une idéologie communiste qui consiste à croire qu'une classe abuse d'une autre pour produire ou obtenir. Une vision plus équilibrée autoriserait une vision économique du monde où tout le monde y trouve son compte (hors abus existant dans tous système)... sinon, le système ne contenterait pas les plus nombreux.
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Là çà tombe dans l'économie et la politique. C'est une histoire hein > symbolique. !
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Amodeba
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Un travail : le doigt pointé.

Nous mettons en péril l'unité, souvent, à cause de nos jugements téméraires, de nos critiques, de nos paroles à tort et à travers. Cela vient de ce que nous souffrons tous, comme dit le psaume 19 (verset 13) "d'un mal secret". Pour nous en débarrasser, il faut que Dieu nous le montre, ce mal secret... Il le fait d'une manière très simple quand nous disons : "As-tu vu comment il est, celui-là? C'est un égoïste, il est coléreux. As-tu vu comment il se comporte avec sa femme ? As-tu vu comment il se comporte avec ses enfants ? Il est possessif, rien d'étonnant à ce que ses enfants soient comme ça... As-tu vu ?" Et puis : "Et cet autre, mais ce n'est pas possible, c'est un orgueilleux." Observez : quand on montre quelqu'un du doigt, il y a un doigt qui montre la personne et trois doigts qui nous montrent nous. Quand je vois un défaut chez un autre, je dois me dire : "C'est peut-être trois fois pire chez moi, mais je ne m'en rends pas compte. Si Dieu m'a permis de voir chez l'autre un travers, un péché caché, une petite faiblesse, peut-être est-il chez moi à la puissance trois. Il me l'a montré chez mon frère pour que je le découvre chez moi." C'est ainsi qu'avec beaucoup de délicatesse Dieu me permet de faire la vérité en moi. Ainsi je progresse dans l'amour et donc dans l'unité.

Source : paraboles d'un curé de campagne, Pierre Trevet, Editions de l'Emmanuel (numéro 137).
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Miss Pomme
Petite pomme

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Réside à : ...je ne suis pas parisienne...
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Mais surtout, il ne faut pas montrer du doigt. En effet, Dieu étant partout, on pourrait bien lui mettre notre doigt dans l'oeil...

Grand sourire
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Ocelot GA
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Vieux motard que jamais, Amodeba, ton dernier texte est magnifique !!!

J'ai quelques textes de cet acabit à vous faire partager, je cherchais où les mettre, ce fuseau parait bien approprié :


Texte:
Deux hommes à l’hôpital

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils étaient allés en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante !

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager...", commenta-t-elle.

Épilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves ! La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé !

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Le roi et le jardin
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible ".

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Sois remerciée de ce partage Ocelot, ces textes sont très beaux Bravo
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OK Mafalda, tu l'auras voulu, je continue ! hé hé !

Texte:
Le diamant et la goutte de rosée

Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.

Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

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La petite vis

Dans la coque d’un gigantesque navire se trouvait une petite vis, minuscule et insignifiante. Avec d’autres petites vis, minuscules et insignifiantes, elles tenaient assemblées deux plaques d’acier.
Durant une traversée, en plein océan Indien, la petite vis décida qu’elle en avait assez de cette vie obscure et mal récompensée. Pendant des années, jamais personne ne lui avait dit "merci" pour tout ce qu’elle faisait. Elle s’exclama :" Je m’en vais, c’est décidé !"

Dès que la petite vis se mit à bouger dans son trou, les autres se mirent en mouvement, un peu plus à chaque secousse.
Les clous qui tenaient serré le bordé du navire protestèrent :" S’il en est ainsi, nous sommes forcés de quitter, nous aussi, notre place…"
"Pour l’amour du ciel, arrête !" crièrent les plaques d’acier à la petite vis. "Si plus personne ne nous tient ensemble, c’est la fin !"

L’intention de la petite vis – qui avait pris la décision de quitter son poste – se propagea rapidement à travers la gigantesque coque du navire. La structure tout entière, qui jusque là avait défié les vagues avec tant d’assurance, se mit à grincer péniblement et à trembler.
Toutes les plaques, les nervures, les axes, les vis et jusqu’aux petits clous du navire décidèrent alors d’envoyer un message à la vis, lui demandant de renoncer à son projet : "Tout le navire se disloquera, coulera et personne d’entre nous ne reverra la patrie."

La petite vis découvrit soudain qu’elle était beaucoup plus importante qu’elle n’avait pensé. Alors, elle fit savoir à tous qu’elle resterait à sa place.


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La fourchette

Il était une fois une jeune femme qui était atteinte d'une maladie mortelle et on lui donnait 3 mois à vivre. Comme elle mettait ses affaires en ordre, elle a contacté son prêtre pour lui demander de venir la voir pour régler certains détails de ses dernières volontés.

Elle lui a dit quelle chanson elle voulait à son service, quel texte qui devrait être lu et quels vêtements elle voulait pour être enterrée. Tout était en ordre et lorsque le prêtre s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement quelque chose de très important pour elle. «Il y a une autre chose» dit-elle tout excitée. «Quoi?» dit le prêtre. «Ceci est très important,» poursuit la jeune femme. «Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite.»
Le pasteur se tenait devant la jeune femme, ne sachant trop quoi dire. «Cela vous surprend, n'est-ce-pas?» demanda la jeune femme. »Enfin, pour être honnête, je suis perplexe devant votre requête», dit le prêtre. La jeune femme expliqua : «Dans toutes mes années de participation aux événements sociaux et dîners, je me souviens toujours qu' inévitablement quelqu'un se penchait pour me dire «Gardez votre fourchette». C'était ma partie préférée car je savais que quelque chose de mieux s'en venait.... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux et avec de la substance!. Je veux juste ...que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ....qu'ils se demandent: «Pourquoi cette fourchette?» et ainsi vous pourrez leur dire «Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir!»

Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; alors il prit la jeune femme dans ses bras pour lui dire au revoir. Il savait aussi que ce serait une des dernières fois qu'il la verrait avant sa mort. Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens de près du double de son âge, avec le double d'expérience et de connaissances. Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s'en venait.
Aux funérailles les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et ils voyaient sa jolie robe ainsi que la fourchette dans sa main droite. Tour à tour, le pasteur entendait la question «Pourquoi la fourchette?» Et tour à tour, le prêtre souriait.

Pendant son sermon, le prêtre raconta aux gens sa conversation avec la jeune femme peu de temps avant son décès. Il leur raconta également l'histoire de la fourchette ainsi ce que cela représentait pour elle. Le prêtre dit aux gens combien il ne pouvait s'arrêter de penser à la fourchette et qu'eux aussi ne le pourraient pas non plus. Et il avait raison. Alors la prochaine fois que vous prendrez une fourchette dans votre main, aussi doucement que possible, laissez-lui vous rappeler que le meilleur est à venir.

Les amis sont des pierres précieuses. Ils vous font sourire et vous encouragent à atteindre vos buts. Ils vous prêtent une oreille attentive et vous disent de bonnes paroles et ouvrent toujours leurs coeurs pour vous. Montrez à vos amis combien vous tenez à eux. Soyez toujours là pour eux-mêmes lorsque c'est vous qui avez plus besoin d'eux. Car vous ne savez jamais quand ce sera leur tour de "garder leur fourchette". Chérissez le temps et les souvenirs que vous partagez... être ami avec quelqu'un n'est pas une opportunité mais une douce responsabilité.

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Texte:
Toutes les forces

Le père observait son petit garçon qui cherchait à déplacer un vase de fleurs très lourd.
L’enfant se fatiguait, haletait, et grommelait. Il s’était acharné un bon moment, mais il ne réussit pas à bouger le vase d’un seul millimètre.
- As-tu vraiment utilisé toutes tes forces ? demanda le père
- Oh oui ! répondit l’enfant !
- Non ! reprit le père, car tu ne m’as pas demandé mon aide…

Prier, c’est utiliser toutes nos forces.

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Babior E.
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Merci ! J'aime particulièrement le dernier ! D'où viennent ces textes ?
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J'ai un gros gros faible aussi pour le dernier, c'est pour ça que j'ai terminé par lui ... tout rouge

Ils viennent d'un peu partout, lus, entendus, reçus... Et précieusement conservés!!
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J'ai reçu ça par mail, et je l'ai trouvé pas mal... Alors je vous en fais profiter !
Même si c'est sous forme de chaîne, ce que je n'aime pas, ainsi que la fin.

Texte:
Que se passe -t-il au ciel quand nous prions?

J'ai rêvé que j'étais au paradis et un ange me faisait visiter les lieux.

Nous marchions côte à côte dans une grande salle de travail où s' activaient beaucoup d'anges.
L'ange qui me guidait s'arrêta au 1er département dit celui de réception.
Il me dit que c'est ici que sont reçues toutes les requêtes faites à Dieu en prières.
Je regardais tout autour et les anges étaient très affairés, sortant des volumineux classeurs, des requêtes écrites, venant du monde entier.

Nous longeâmes un long couloir avant d'atteindre le second département.
L'ange me dit qu'il s'agissait du département d'emballage et de livraison. Ici, sont traitées les grâces et les bénédictions demandées par les Hommes, ensuite, elles leur sont livrées. Je remarquais aussi que les anges étaient très très affairés à cet endroit et cela à cause des milliers de requêtes de bénédictions à emballer et livrer sur terre.

Finalement, plus loin à la fin du couloir, nous nous arrêtâmes à la porte d'une toute petite salle, et à ma grande surprise un seul ange y était assis, n'ayant pratiquement rien à faire.
Mon ange guide était gêné de me dire qu'ici, c'était... le département de "la Reconnaissance"

Je lui demandais comment se faisait-il qu'il n'y ait rien à faire?
L'ange soupira et me dit qu'une fois que les Hommes reçoivent les bénédictions qu'ils demandent au Père, très peu Lui en sont reconnaissants.

Je lui demandais comment pouvons-nous être reconnaissants envers Dieu pour ses bénédictions?
C'est très simple, me répondit l'ange, il suffit juste de dire " Merci Seigneur".

Je lui demandais ensuite, pour quelles bénédictions, les Hommes doivent-ils être reconnaissants envers Dieu?
- Si tu as de quoi manger dans ton réfrigérateur,des vêtements sur toi, un toit au-dessus de ta tête, une place pour te coucher, tu es donc plus riche que 75% d'Hommes sur terre.
- Si tu as de l'argent dans ton compte bancaire, dans ton porte-monnaie et un surplus pour t'abonner aux chaines de tv cablées, tu es parmi les 8% des riches de ce monde.
- Et si tu as reçu ce mail, sur ton ordinateur, tu fais parti du 1% d'hommes de ce monde qui ont eu cette opportunité.
- Si, ce matin, tu t'es levé en bonne santé, tu es plus béni que ceux qui sont malades et certains même ne survivront pas à la fin de la journée.
- Si tu n'as jamais expérimenté la peur dans la bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, la souffrance de la famine, tu es donc, aux premières lignes des 700 millions de personnes de ce monde.
- Si tu peux tranquillement te rendre à l'église sans aucune crainte, d'être embêté, arrêté, torturé ou tué, tu es donc envié par, et plus béni que 3 milliards de personnes de ce monde.
- Si tes parents sont vivants et encore mariés, tu fais parti de ceux qui sont rares dans ce monde.
- Si tu peux tenir ta tête haute et sourire au monde, tu es hors norme, tu es unique par rapport à ceux qui sont dans le doute et désespérés.

Ok! qu'est ce qui suit ? par quoi commencer?

- Si tu peux lire ce message, c'est que tu es doublement béni, parce que quelqu'un a pensé que tu es très spécial, et que tu es plus béni que plus de 2 milliards de personnes sur terre qui ne savent pas lire du tout.

Passe une très bonne journée, compte tes bénédictions, et si cela te plait, transfère ce mail aux autres, afin que tous, nous réalisions combien nous sommes bénis.

A L'ATTENTION DU DEPARTEMENT DE LA RECONNAISANCE
Merci Seigneur pour la grâce que Vous me faites de partager ce message,merci aussi de me donner toutes ces personnes merveilleuses avec qui je le partage.


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Je continue sur ma lancée Grand sourire

Texte:
Les deux loups

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère conte un ami qui s'était montré injuste envers lui :

"Laisse-moi te raconter une histoire… Il m'arrive aussi parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise et ne blesse pas ton ennemi.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ses sentiments".

Il continua : "c'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi : le premier est bon et ne me fait aucun tort.
Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser.
Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.
Mais l'autre loup, ah, il est plein de colère.
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison.
Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses.
Il est désespérément en colère et pourtant sa colère ne change rien.
Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi parce que tous deux veulent dominer mon esprit".

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : "lequel des deux l'emporte, grand-père".
Le grand-père sourit et répondit doucement : "celui que je nourris".


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