Citation:

Le 2010-08-25 00:15:00, Mayeul a écrit :

Texte:

Quand commence à pousser cette brume rosée
Qui tapisse avec joie de feuilles mortes,
Je perçois ces odeurs étouffées qui m'emportent
Avec les calmes vents de l'automne imposé.

Et dans ces courants d'air qui viennent m'arroser
De ces froids et glacés ténèbres qu'ils transportent,
Je comprends que les vents de l'automne n'apportent
Que la mort de l'hiver qui va le remplacer.

Je vois dans cette ronde de vents mortuaires
Une plaine d'Écosse entre le vert, le gris,
Entre cailloux et herbes, entre mort et vie
Et je vois des ruines qui prolongent la terre

Ces violents vents prophètes me montrent avec ça
Une mélodie qui semble renaître ici,
Devant moi de ces champs orphelins de la vie.
Cet air de cornemuse vint puis me glaça.

Les yeux alors fermés, je cherchais du regard
Où était ce triste et merveilleux musicien
Qui soufflait avec force les airs des anciens
Sans jamais s'arrêter, qu'il soit tôt ou bien tard.

Alors je vis ce beau squelette aux os polis,
Déterminé à emplacer enfin l'automne
De nos vie pour que l'hiver en elles résonnent
Ces vieux airs écossais qui sont mélancolie.

Le 10.10.10 (marrant non ?) FX